Ce week-end de retrouvailles avec ma famille a été l'occasion de plusieurs mini débats (en plus d'un sevrage atroce d'internet).
Le 1er fut samedi avec comme sujet la levée de l'excommunication des évêques négationnistes par le pape. Ce débat ne souleva aucune question d'ordre religieuse, mais porta sur le sujet de la liberté d'expression. Dans un pays qui se dit garants des Droits de l'Homme (c'est pas gagné avec le Président actuel... mais cela n'aurait pas été pire avec les bobos de la gauche), je trouve normal que cette excommunication soit levée. En effet, la notion même de liberté d'expression implique par définition la tolérance (et pas l'acceptation, nuance) de toute phrase, de toute note et de tout texte, quelque soit leurs natures, quelque soit leur degré de véracité. Mais comme on est en France, la patrie des hypocrites qui aiment bien défendre la loi quand ça va dans leur sens, tout propos choquant est immédiatement banni, tout comme son auteur. Ben ouais, en France, il devient interdit de parler. Le propos en lui-même est certes révoltant (le débat n'est pas là), mais de là à bannir d'une communauté l'auteur de ces dires. N'aurait-il pas été plus constructif de contredire directement les propos et leur auteur ? Cela aurait d'ailleurs montré (pour une fois) la qualité de notre régime. Mais non, quand on dit des choses trop graves, on nous jarte. Pour une fois que j'approuve un Pape...
Le second a eu lieu en fin d'après-midi, à propos de Slumdog Millionaire (bravo à mon chouchou du mois dernier, cet oscar est mérité) qui relance la question superflue sur le cinéma et l'humanitaire. A l'origine, la vision d'un reportage par ma mère. Dans ce reportage, Ayush Mahesh Khedekar qui joue Jamal enfant, avoue n'être pas sorti de la misère grâce à ce film. Et alors ? Mais bordel ! C'est un film, pas la Croix Rouge ! Et si on va le sens de ceux qui critiquent cet aspect du cinéma, je dirai que le but du film de Danny Boyle n'est pas de s'appitoyer sur le sort des Indiens.
Bientôt dans les journaux et sur internet, le débat sur le cinéma qui sauve des millions de chômeurs.
Le dernier fut assez court. Nous étions, mes parents et moi, parti d'une discussion informatique banale et avions dérivé sur le pistage des internautes. Revins à nos mémoires un épisode du séjour de mon frère aux USA à l'occasion d'un stage. Lors de ce séjour, nous discutions avec lui par MSN et dès que les mots "Bush" et "Irak" pointaient le bout de leur nez, la connexion était coupée. Evidemment, j'associe cela à une pratique fasciste. La TV étant allumée, nous avons entendu le récit des jeunes rescapés après un attentat au Caire qui a vu une Française tuée. A ce moment, mon père vanta les mérites du pistage (alors qu'il l'avait critiqué précédemment !) afin de retrouver des cellules terroristes.
"Ah ben revient le traditionnel débat entre sécurité et liberté. ajoutais-je
- Et oui.
- Non mais attendez. La liberté est à défendre à tout prix.
- Tu verras quand tu auras notre âge, tu parleras autrement."
La question n'est évidemment pas là. J'ajoutais que les "risques encourus" étaient préférables à l'ultra-sécuritaire, mais je me frottais à un mur. Ne souhaitant pas un pujilas, je quittais la pièce. A ce moment, j'entendis les mots de ma mère
"Il a la réaction qu'il aurait du avoir à 18 ans. Il est un peu tardif."
En gros, je suis associé à des pré-pubères pseudo-révolutionnaires qui ne connaissent même pas la vrai définition de fascime.
Super.
Le 1er fut samedi avec comme sujet la levée de l'excommunication des évêques négationnistes par le pape. Ce débat ne souleva aucune question d'ordre religieuse, mais porta sur le sujet de la liberté d'expression. Dans un pays qui se dit garants des Droits de l'Homme (c'est pas gagné avec le Président actuel... mais cela n'aurait pas été pire avec les bobos de la gauche), je trouve normal que cette excommunication soit levée. En effet, la notion même de liberté d'expression implique par définition la tolérance (et pas l'acceptation, nuance) de toute phrase, de toute note et de tout texte, quelque soit leurs natures, quelque soit leur degré de véracité. Mais comme on est en France, la patrie des hypocrites qui aiment bien défendre la loi quand ça va dans leur sens, tout propos choquant est immédiatement banni, tout comme son auteur. Ben ouais, en France, il devient interdit de parler. Le propos en lui-même est certes révoltant (le débat n'est pas là), mais de là à bannir d'une communauté l'auteur de ces dires. N'aurait-il pas été plus constructif de contredire directement les propos et leur auteur ? Cela aurait d'ailleurs montré (pour une fois) la qualité de notre régime. Mais non, quand on dit des choses trop graves, on nous jarte. Pour une fois que j'approuve un Pape...
Le second a eu lieu en fin d'après-midi, à propos de Slumdog Millionaire (bravo à mon chouchou du mois dernier, cet oscar est mérité) qui relance la question superflue sur le cinéma et l'humanitaire. A l'origine, la vision d'un reportage par ma mère. Dans ce reportage, Ayush Mahesh Khedekar qui joue Jamal enfant, avoue n'être pas sorti de la misère grâce à ce film. Et alors ? Mais bordel ! C'est un film, pas la Croix Rouge ! Et si on va le sens de ceux qui critiquent cet aspect du cinéma, je dirai que le but du film de Danny Boyle n'est pas de s'appitoyer sur le sort des Indiens.
Bientôt dans les journaux et sur internet, le débat sur le cinéma qui sauve des millions de chômeurs.
Le dernier fut assez court. Nous étions, mes parents et moi, parti d'une discussion informatique banale et avions dérivé sur le pistage des internautes. Revins à nos mémoires un épisode du séjour de mon frère aux USA à l'occasion d'un stage. Lors de ce séjour, nous discutions avec lui par MSN et dès que les mots "Bush" et "Irak" pointaient le bout de leur nez, la connexion était coupée. Evidemment, j'associe cela à une pratique fasciste. La TV étant allumée, nous avons entendu le récit des jeunes rescapés après un attentat au Caire qui a vu une Française tuée. A ce moment, mon père vanta les mérites du pistage (alors qu'il l'avait critiqué précédemment !) afin de retrouver des cellules terroristes.
"Ah ben revient le traditionnel débat entre sécurité et liberté. ajoutais-je
- Et oui.
- Non mais attendez. La liberté est à défendre à tout prix.
- Tu verras quand tu auras notre âge, tu parleras autrement."
La question n'est évidemment pas là. J'ajoutais que les "risques encourus" étaient préférables à l'ultra-sécuritaire, mais je me frottais à un mur. Ne souhaitant pas un pujilas, je quittais la pièce. A ce moment, j'entendis les mots de ma mère
"Il a la réaction qu'il aurait du avoir à 18 ans. Il est un peu tardif."
En gros, je suis associé à des pré-pubères pseudo-révolutionnaires qui ne connaissent même pas la vrai définition de fascime.
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