Super 8 vs Attack the Block

Deux invasions Alien. Deux films-hommage

Ender's game

"We aren't just ordinary children, are we ? None of us."

Des fleurs pour Algernon

"Je savez pas que les souris été aussi un télijente"

Ce qu'ils en pensaient à l'époque (1)

Star Wars (1977)

Ben Bova et les planètes du Grand Tour

Les Ben viennent de Mars et les Bova de Vénus

27 août 2009

Posted by Yann On 8/27/2009 08:41:00 PM 0 tête(s) de smeg !

CONGES

Wouhou ! Un petit week-end à Nice ! Sauf que quand il fait 39°C au soleil et 30 à l'ombre, on recherche un endroit encore plus frais. Je vous le donne en mille : une salle de ciné !

Inglourious Basterds

Après le très sous-estimé Death Proof / Boulevard de la mort (ce film est une bombe), Tarantino revient en grande forme pour nous foutre sa claque dans la gueule. Non seulement le film en lui-même est une véritable tuerie (un mexican Standoff chez les nazis, fallait le faire quand même) mais il introduit concrètement le cinéma comme une arme dangereuse pouvant servir de propagande (La fierté de la nation) ou alors comme ultime rempart contre le fascisme. Il l'avoue lui-même via Brad Pitt dans le final : "This is my masterpiece". C'est pas du niveau de Kill Bill mais ça s'en rapproche.

Numéro 9
On est refroidit avec Numéro 9 où 9 petites "poupées" sont sensées sauver l'humanité (?). 9 clichés devrait-on dire. C'est du 1000 fois vu : du grand méchant qui devient gentil et se sacrifie au bon pote en passant par le (double) sidekick pas drôle, j'ai rarement vu autant de clichés dans un film. Et puis servir la soupe à Tim Burton, ça me dépasse...

Bon en ce moment je suis un peu pris par mon taf et le soir je suis un peu crevé, donc ce blog n'est pas des plus actifs. Mais je vous garantis qu'à la rentrée, tout rentrera dans l'ordre. Enfin je crois.

16 août 2009

Posted by Yann On 8/16/2009 05:24:00 PM 0 tête(s) de smeg !

BLACULA



En 1780, Prince Mamuwalde, roi d'une nation africaine, se rend chez le comte Dracula dans le but de s'en faire un allié dans l'abolition de l'esclavage. Devant le refus de ce dernier, Mamuwalde s'énerve. Excédé, Dracula mord le roi africain et le condamne à une soif de sang éternelle, dans un cercueil gardé par la femme de Mamuwalde, Luva. Deux siècles plus tard, un couple achète le château de Dracula et ramène le cercueil en vue d'en faire une antiquité.

Bobine culte de la Blaxploitation, Blacula est un long-métrage étrange oscillant entre le portnawak et le vrai film flippant et bien foutu. Ce ressentiment apparaît clairement dans le film puisqu'il divise Blacula en deux parties de même durée. La première est donc purement Z. Mamuwalde est invité par Dracula (les deux parlant parfaitement anglais) et ce dernier transforme le monarque africain en Vampire. Les maquillages font penser à du Jean Rollin. Et William Crain tente de se la jouer concerné par l'esclavage et la traite des noirs (sauf que ça dure à peu près 3 secondes dans le film ).

200 ans plus tard, un couple (homosexuel) rachète le château. Et attention, William Crain il est peut-être pro-black, mais qu'est-ce qu'il y va dans la caricature gay. C'est à se pisser dessus. Et vas-y que je fasse des gestes efféminés, des "darling" avec une voix fluette et des grosses allusions viriles super grasses . L'un des deux gars ouvre le cercueil en tapant avec un pied de biche sur le cadenas. Blacula sort et les suce. Le sang évidemment. Non mais oh ! Pervers !

Après le film perd clairement en rythme. On suit l'enquête (incohérente) d'un flic qui essaye de résoudre le mystère de la mort du couple. Incohérence car le mec ne se rend compte qu'à la fin que la clé du mystère se trouvait peut-être là ou étaient morts les deux amants . De plus le film montre clairement les limites de son budget en filmant toutes les séquences d'intérieur dans le même appart (c'est bien Los Angeles : au même étage d'un immeuble, il y a un labo de chimie, un commissariat et une morgue !).

Mais à moment, avec la scène de la morgue en fait, le film change complètement de ton. Comme si le réalisateur changeait lui-aussi. Ca devient pas mal inquiétant et tragique et le sérieux de l'ensemble n'est plus ridicule. Le final est assez bien torché. Bref, un bon petit film, si vous arrivez à survivre aux 30 minutes un peu ennuyantes au milieu du film.



Posted by Yann On 8/16/2009 04:59:00 PM 0 tête(s) de smeg !

Reviews (2)




Aguirre la colère de Dieu
Le film de Herzog vaut surtout pour la prestation hallucinante de Kinski qui campe un Aguirre fou à lier qui se croit suivi par tous ses fidèles mais qui au final se retrouve bien seul. Herzog fait preuve d'une ironie certaine dans le traitement des personnages puisqu'il montre que seul Aguirre l'intéresse, les autres peuvent mourir comme des merdes, cela ne changera rien au propos du film.

Dolls.
Un Stuart Gordon chiant, mal torché et caricatural.

West Side Story
Une vraie comédie musicale ou la musique fait vraiment partie de la narration (et ce dès le début où les personnages sont représentés comme des animaux par leurs chants et leurs danses). Ya un problème de rythme (le film aurait pu être raccourci) mais ça vaut toujours mieux que les comédies musicales qu'on nous balance aujourd'hui.

101 dalmatiens
A une époque, Disney n'avait pas besoin de Pixar pour faire des bons films.

Howard le Canard
Je crois que tout a été dis sur ce merveilleux film ^^

Demon Knight
Le premier film de la trilogie estampillée "Contes de la crypte" est un sympathique petit B sans prétention avec des acteurs qui cabotinent à mort (Billy Zane is on fire !), des effets gorasses bien foutus et une Jada Pinkett en petite culotte. Par moment un peu risible, il tient néanmoins la route. Ce qui n'est pas le cas de...

Bordello of Blood
Film de vampires prévisible et ridicule par moment, il tente de se la jouer horreur/comédie mais échoue sur les deux tableaux (les blagues sont toutes plus nulles les unes que les autres... sauf celle de l'eau bénite qui m'a bien fait marrer).

Virtuality
Grosse déception de la part de Ron Moore. Sa nouvelle création a l'allure d'un sous-Sunshine qui se la joue intelligent. Si ça représente le post-Battlestar Galactica, on n'a pas fini d'être déçu.

9 août 2009

Posted by Yann On 8/09/2009 06:33:00 PM 0 tête(s) de smeg !

ELMER LE REMUE MENINGES




Le jeune Brian coule des jours heureux avec sa copine Barbara et son frère. Mais une créature du nom d'Aylmer/Elmer vient à sa rencontre en lui proposant une substance dont Brian deviendra rapidement accro. Pendant que le jeune homme est plongé dans des trips toujours plus profonds, Aylmer mange des cerveaux.

Et voilà un sympathique petit film pas con du tout. Après Basket Case, Henenlotter reprend la thématique du duo en symbiose causant le malheur autour de lui. Si Duane et don frère ont vécu attachés puis ont été séparés après la naissance, c'est le contraire ici puisque une relation quasi organique, voire sexuelle, s'installe entre Brian (anagramme de ... brain) et Elmer/Aylmer. Seulement le jeune Homme est trop occupé à planer pour s'apercevoir que la créature bouffe des cerveaux. C'est ici que le titre prend son double sens. Si l'on peut penser avant de voir le film que Brain Damage renvoie aux cerveaux mangés par Elmer, il renvoie également aux dommages psychologiques et physiques que crée la drogue de la créature. Vient alors la seconde thématique, celle de la dépendance à la drogue. Brian deviendra tellement accro qu'il préfèrera nourrir sa créature en lui laissant la vie de certaines personnes plutôt que de perdre le précieux liquide bleu (que Elmer lui verse directement dans la cervelle). Frank Henenlotter ayant grandi dans les quartiers glauques de N-Y City (cela se voyait déjà dans Basket Case), il parle inconsciemment d'une réalité sombre et trash de sa ville : celle des camés, des filles de joie, des motels miteux, des suicides et des meutres.

Les séquences gores sont plutôt réussies. Cependant Henenlotter a voulu intégrer des effets digitaux et a un peu foiré son coup. Pas tant à cause de la qualité de ses effets un peu cheapos, mais il n'a pas su les intégrer correctement à la narration. Par exemple la scène du métro est assez représentative. Les acteurs sont obligés de jouer bizarrement pour permettre l'incrustation d'un Elmer numérique. Mais c'est une goutte d'eau dans l'Océan quand on regarde le film dans son ensemble.

Brain Damage est une vrai réussite. Un film triste et pessimiste sur la drogue, au final curieux mais totalement dans le propos du réalisateur.





6 août 2009

Posted by Yann On 8/06/2009 07:53:00 PM 0 tête(s) de smeg !

DEXTER SAISON 3



Série réjouissante, Dexter vient de terminer sa troisième saison, finement écrite et dans la droite lignée des précédentes. Après les thématiques de la fraternité et de la paternité (respectivement saisons 1 et 2), la saison 3 répond de façon assez fine à la première puisque Dexter rencontre un "frère d'arme" auquel il se confie et avec qui il partage ses activités meurtrières. Seulement l'amitié selon les scénaristes, c'est un peu particulier et ambigü comme le témoignent la tirade de Dexter dans le dernier épisode (ATTENTION SPOILER) "He was my best friend. I killed him". (FIN DU SPOILER).
La saison 4 va également répondre à la seconde saison mais dans une logique inversée puisque le père ne sera pas le même.
Je vous parie que la dernière saison de Dexter verra le fils Morgan, dans une logique Oedipienne, tuer son père afin de s'accomplir.
Si ça c'est pas de la série !

2 août 2009

Posted by Yann On 8/02/2009 10:35:00 PM 0 tête(s) de smeg !

TERABITHIA - Rapido




Vendu comme un ersatz de Narnia et Cie (et donc évité par l'auteur de ces lignes), Le Secret de Terabithia est pourtant tout autre chose. Le monde décrit par le réalisateur n'existe que dans l'imagination des deux jeunes héros du film, et c'est ce qui fait son charme. En effet, Terabithia est une véritable ode à l'imagination ("Keep your mind wide open") et fait des contes la seule véritable échappatoire d'un univers réel glauque, mauvais et décevant. Les personnages principaux s'évaderont tout au long du film et imagineront les plus belles aventures où le Merveilleux reprend son sens initial.
Cependant il y a quelques défauts dans ce Terabithia, notamment dans le lien entre le monde réel et le monde imaginaire qui ne sont jamais liés narrativement. Chaque soir, le couple de héros s'évade et vit des aventures qui n'ont aucun lien, allégorique ou métaphorique, avec ce qu'ils vivent en réalité. Reprendre les moments cruels de leur journée scolaire et les transformer en Aventure afin qu'ils puissent les vaincre et grandir aurait été plus judicieux. Dommage. Il y a également les quelques clichés passablement énervants comme cette idéalisation de la famille de Leslie (mouais...) et la caricature de la grosse pouf de l'école (et vas-y que je te jette des regards darks t'as vu). Il faut aussi compter sur des effets visuels assez ratés et une réalisation pas toujours à la hauteur.
Mais je préfère voir 50 Terabithia, très anti-Disney (la fin du film est d'une tritesse incroyable...) plutôt qu'un nouveau Narnia faisandé.

Et puis ces yeux... ces yeux !!