Super 8 vs Attack the Block

Deux invasions Alien. Deux films-hommage

Ender's game

"We aren't just ordinary children, are we ? None of us."

Des fleurs pour Algernon

"Je savez pas que les souris été aussi un télijente"

Ce qu'ils en pensaient à l'époque (1)

Star Wars (1977)

Ben Bova et les planètes du Grand Tour

Les Ben viennent de Mars et les Bova de Vénus

29 juil. 2009

Posted by Yann On 7/29/2009 10:24:00 PM 3 tête(s) de smeg !

BEAR FRUITS







Hier est sorti le double-album Battlestar Galactica Season 4, de Bear McCreary. Véritable monument musical, symphonie cohérente, montée en puissance jamais vue pour une série TV, l'oeuvre de McCreary se doit d'être félicitée.

C'était pourtant mal parti avec la Bande son du pilote (Richard Gibbs - 2003), où un thème parvenait à être intéressant mais tellement recyclé au sein d'un album médiocre qu'on frôlait la gerbe.

La première saison voyait la venue de Bear McCreary, 24 ans. Devant se dépêtrer du précédent score, il livre un score bancal mais plutôt intéressant, d'où sortent des symphonies magnifiques (le thème des Adama fera date...) et où d'autres sont un peu trop hors propos (Battlestar Muzaktica). Il se perdait également dans toute la dernière partie où on avait l'impression d'entendre la même symphonie 3 fois de suite... Compte-tenu du fait qu'il a du en chier pour faire la transition avec Gibbs, on peut tout de même le féliciter.

Pour la seconde saison, McCreary est libre. Totalement. Et ça se ressent. Entre reprises des anciens thèmes (Reuniting the Fleet est la copie carbone de A good Lighter) et réutilisation d'instruments (les tambours japonais un peu trop utilisés dans la saison 1 servent ici surtout le morceau Scar) McCreary offre au spectateur attentif une véritable explosion symphonique. Quel amateur n'aura pas tremblé à l'écoute de Martial Law ? Qui n'aura pas frissonné avec Roslin and Adama ? On sent McCreary encore un peu hésitant mais la saison 3 laissait présager du meilleur.

Du bon il y en a eu dans cette saison 3 qui découle naturellement de la saison 2. Essentiellement composé de nouveaux thèmes (le guerrier Kat's sacrifice, le bouleversant - et peut-être meilleur thème de toute la saga - A distance sadness, le mythologique Temple of five) qui aboutissent à l'impensable : une reprise de Bob Dylan avec All Along the Watchtower. Se réappropriant à la manière de Hendrix le morceau du chanteur folk, McCreary donne un élan supplémentaire à la saga et réussit ce qu'il avait tenté de faire avec la première saison : donner une universalité musicale au propos de Ron D. Moore.

Et arrive la bande-son de la saison 4. Car tout à une fin. Et c'est avec une cohérence inouïe que le compositeur achève la saga. Tous les thèmes sont là, sur un double album (dont un dédié uniquement au grand final de la série) et explosent dans une symphonie magistrale. Après quelques nouveaux thèmes sompteux (le Gaeta's Lament me donne encore des frissons), un morceau dont je tairai le nom donne au thème des Adama toute la puissance qui lui revient. De même Roslin and Adama reunited qui mixe plusieurs thèmes pré-existant, parfois en même temps. Le morceau The Signal donne à l'ensemble une proportion épique innatendue et achève de rendre cet album inoubliable.

Et maintenant le thème live "Kara remembers".

"Comme quoi on peut avoir un prénom à la crétinou et être un Fraking de génie ! :love:" John Fitgerald Willis.

28 juil. 2009

Posted by Yann On 7/28/2009 09:19:00 PM 2 tête(s) de smeg !

LE CINEMA INDE C TRO COOL LOL




Attention cette phrase est tirée de faits réels :
"Oui mais nous, on est allée voir Juno".

Je ne sais plus dans quel contexte exact elle s'insérait (enfin je sais qu'on parlait cinéma, et que j'attendais beaucoup un film je ne sais plus lequel. Surement The Mist qui sortait peu après) mais toujours est-il que je recevais cette phrase en pleine gueule. Alors évidemment ça ne m'a pas envie de voir Juno (prendre une voix fluette), même si Juno (voix fluette) c'est indé (voix fluette bobo).

Mais ça raconte quoi Juno ? Une jeune ado tombe enceinte et pense faire adopter son bébé. Là où on aurait pu attendre une réflexion caustique sur la maternité de nos jours, sur le concept de famille et d'amours adolescente. Au lieu de cela on nous balance un film sur rien avec une ado qui balance des phrases "décapantes" (et pas drôles) pour se la jouer cool. Sans aucun point de vue, sans aucune mise en scène, Jason Reitman livre une succession de scénettes sensées faire rire ou émouvoir. Mais rien ne se passe.

On en revient à Little Miss Sunshine et sa soit-disant fraîcheur.
Fraîcheur ? Ah bon ? Une mère névrosée, une petite fille histérique, un ado renfermé, un père sensé écrire un bouquin, morale "sois belle, sois toi" etc. C'est hyper frais dites-moi.

Tout ça pour dire que le ciné Indé (tel que le disent les bobos) n'est en aucun cas une marque de qualité. Et que le grand méchant Satan Oliwoud comporte des putains de films. Alors quand vous verrez Juno. Voyez-le en tant que film. Et pas en tant que "ciné indé oua t'as vu !". Parce que ça, ça fait très Sundance.

Comment paraître ridicule en essayant de se mettre une communauté dans la poche par Jason Reitman.
"Le maître de l'horreur : HGLewis ! - Attends tu déconnes ! C'est Argento ! [...] - Putain mais t'avais raison ! C'est mieux que Suspiria"

Et si vous voulez voir du vrai Indépendant, regardez un Troma, qui n'est ni sponsorisé par Sunny Delight, la Fox ou Tic Tac.

"Oui mé de toute façon t qu'un con aigri lol"

Lol en effet.

21 juil. 2009

Posted by Yann On 7/21/2009 10:15:00 PM 0 tête(s) de smeg !

STAR TREK VII



GENERATIONS


Les officiers de Starfleet à la retraite James T. Kirk, Montgomery Scott et Pavel Chekov sont invités à l'inauguration du nouveau vaisseau : l’Enterprise NCC-1701-B. Lors de la parade le navire reçoit un appel de détresse de deux vaisseaux transportant des réfugiés El-Aurian dont la planète vient d'étre ravagée par les Borgs pris au piège dans le Nexus, un ruban énergétique mystérieux. L'opération de sauvetage tourne mal et, si l'Enterprise B est sauvée, le capitaine Kirk est porté disparu.

Soixante-dix ans plus tard les membres de l'équipage de l’Enterprise NCC-1701-D sauvent un physicien nommé Tolian Soran de la destruction de sa base stellaire. Ce dernier fera tout pour que son plan, qui passe par la destruction de l’Enterprise et de millions de personnes, aboutisse.

Spoilers

Il y a un truc que je comprends pas. Star Trek c'est connu et ultra-populaire (sauf en France) nan ? Quand vous avez une équipe composée de personnages cultes et des acteurs dédiés à ces personnages, qui font vivre pendant des années des aventures où l'Homme n'est jamais allé, vous vous devez de finir en fanfare, de tout faire péter, de rendre hommage à cet équipage qui vous a fait vibrer, de faire rire et pleurer le public. Bref un final de sa mère la guedin. Et bien non. La Paramount en a décidé autrement et a demandé à ce que le Star Trek suivant The Undiscovered Country soit concentré sur Picard. Euh. Vous voulez pas une transition convenable plutôt que ce truc à l'arrache ? Parce que Ron D Moore avait un sacré récit, mais il a du l'adapter aux demandes de la Paramount et du coup le récit est haché. Kirk devient un personnage poids lourd qui crèvera comme une merde à la fin du film et le reste de l'équipage original n'apparaît pas (Fraking mais Spock quoi !). Transition douloureuse pour une saga qui mérite mieux.

Le soucis est que le reste du film est vraiment bon (même si je n'ai pas la même affection pour les NG que pour les TOS) et mélange subtilement réalité virtuelle, saut dans le temps et étude des personnages.

Il y aurait un film pour dire au revoir à TOUT l'équipage TOS, puis un film reprenant les thématiques de ce Generations là oui. Ou même un film mêlant les deux équipages et bien foutu, ça aurait été bien. Mais là, c'est pas possible.


Posted by Yann On 7/21/2009 10:12:00 PM 0 tête(s) de smeg !

STAR TREK VI



THE UNDISCOVERED COUNTRY

Praxis, une lune minière klingonne et centre stratégique, explose, mettant à mal les fondations de l'empire klingon. Le chancelier du Haut Conseil Klingon, Gorkon, choisit de normaliser les relations avec la Fédération des planètes unies et de mettre fin à une guerre larvée de soixante-dix ans. M. Spock, le capitaine Kirk et l'équipage de l'USS Enterprise partent escorter le vaisseau de Gorkon jusqu'au centre de conférence où il doit signer l'accord de paix. Au moment même de leur rencontre, et juste après un repas mémorable et difficile partagé par les deux délégations sur l'Enterprise, des torpilles apparemment tirées du vaisseau de Kirk touchent le Kronos, le vaisseau amiral klingon et le chancelier est abattu.

Malgré le semi-échec critique et public de Star Trek V - The Final Frontier, les producteurs ne se découragent pas et continuer à surveiller la poule aux oeufs d'or. Les 25 ans de la saga approchant (1991), un nouveau Star Trek fut commandé et les tensions entre le bloc de l'Est se faisant moins fortes, Leonard Nimoy eu l'idée d'en faire une allégorie de la fin de la guerre froide. Star Trek reprend ainsi la direction de la série, à savoir une métaphore de son époque, ce qui permet de faire remonter la qualité de la série. Ainsi, le film débute par l'explosion de Praxis (qui dérive d'un autre nom du Marxisme - merci Wikipedia), qui fera penser à Tchernobyl, gros bouleversement ayant conduit le bloc de l'est (ou l'empire Klingon) à se rapprocher de l'Occident. Gorbatchev (Gorkon) en sera le principal instigateur mais la méfiance entre les deux blocs sera toujours présente.
De plus, les auteurs parlent de l'art (et surtout de la littérature) comme principe fédérateur des peuples (le mot Terre inconnue venant d'un vers de Hamlet - "Vous n'avez pas aimé Shakespeare, tant que vous ne l'avez pas entendu en Klingon") et le vers "To be or not to be" est l'un des plus connu au monde.
Mais le film n'oublie pas d'être un beau spectable de SF et on assiste à des scènes très sympathiques : perte de gravité, combats spaciaux, prisons reculées etc. C'est pas le plus transcendant, mais c'est le meilleur Star Trek depuis... The Wrath of Khan, réalisé également par Nicholas Meyer.

Posted by Yann On 7/21/2009 10:09:00 PM 0 tête(s) de smeg !

STAR TREK V



THE FINAL FRONTIER


XXIIe siècle, Sybock, demi-frère de Spock s'empare de l'Enterprise. Agissant en véritable messie, celui-ci oblige l'équipage à traverser la grande barrière spatiale afin de gagner le centre de l'Univers. Sa quête ? Découvrir Dieu...

Haï par la majorité des fans de Star Trek (même dans Big Bang Theory), ce cinquième épisode est surtout connu pour les problèmes de Shatner avec la production. Ces problèmes, relatés dans un livre écrit par la fille de Shatner, auraient dénaturé le film qui ne ressemblerait en rien aux intentions de départ ? Pourtant je me demande si Shatner était prêt à supporter le poids d'un Star Trek, entreprise (jeu de mot inside) somme-toute assez fragile (on se souvient de la transformation de la saga en spectacle famillial avec Leonard Nimoy). En l'état, si ce Star Trek V se suit sans déplaisir, on s'aperçoit avec effroi au bout de 70 minutes que les auteurs ont simplement repris le concept religieux du premier film et l'ont complètement transformé pour en faire un manifeste cul-béni. De plus le film n'a pas de fin ! Des enjeux sont effleurés mais ça ne va pas plus loin. C'est vraiment dommage, car le film fourmille de bonnes idées (comme ce passage très Magicien d'Oz). Reste la musique de Jerry Goldsmith.

16 juil. 2009

Posted by Yann On 7/16/2009 07:52:00 PM 0 tête(s) de smeg !

IDIOCRACY



Joe Bowers, un soldat américain tout ce qu'il y a d'ordinaire, est choisi pour une expérience top-secret de l'armée. Il est mis en sommeil profond pour une durée de 1 an. Mais l'expérience tourne mal et Joe est oublié. Il se réveille en 2505 et découvre que le QI moyen de la population a chuté... drastiquement. Il se retrouve être l'Homme le plus intelligent de la Terre.

Mike Judge a vu l'avenir. Et l'avenir ce n'est pas Star Trek, Minority Report ou même l'avenir façon K.Dick. C'est pire. C'est la population abrutie par son environnement, qui ne prend même pas conscience des mensonges que les médias leurs vendent (L'eau a été remplacée par une boisson énergisante... ça me rappelle les yaourts 0% et les lotions anti-acné). Population croûlant sous la publicité (qui orne même les vêtements), qui n'a pas ouvert un livre (et ne sait quasiment plus lire), ne pense qu'au cul, n'arrête pas de parler de prouts et autres blagues régressives ("Où sont les toilettes ?" "Ah ah toilettes. Ah. Ah. Prout. Ah. Caca prout. Ah ah ah." "..."), regarde des combats à mort en rigolant...
Le réalisateur a rempli son film de mini détails qui étayent son propos :
- un film ultra populaire où on voit la photo d'un popotin pendant 90 minutes avec des bruits de pets (oscar du meilleur scénario)
- des montagnes de détritus
- des canapés-toilettes devant la télévision
- des politiques élus n'importe comment et considérés avant tout comme des Rock Stars.

Et puis un film qui dès le début explique pourquoi il y a autant de gros beaufs sur terre, c'est énorme ! En gros, les gens intelligents réfléchissent tellement aux conséquences de la parentalité qu'ils n'ont plus le temps de concevoir un gosse. Les beaufs en produisent par dizaines.


Bref, ça tue.



14 juil. 2009

Posted by Yann On 7/14/2009 07:20:00 PM 0 tête(s) de smeg !

Back in da hood

Un mois d'absence. Nondidjou. Ca fait plaisir de retaper un peu sur son clavier. Bon alors, petit tour d'horizon des derniers films que j'ai vu. Dans l'ordre s'il vous plait. Par contre, très rapido.

JUIN









Happy Feet
Quand Georges Miller (Mad Max quand même...) fait un film d'animation, il ne tombe pas dans le Dreamworks avec des prouts et des rots à tous les étages. Non il donne un film intelligent et sensible. Si le message environnemental a parfois du mal à passer et si on est encore loin d'un Pixar, Happy Feet reste un très bon cru. Tous les gosses devraient voir Happy Feet.

Coraline
Un petit soucis de narration (1h d'exposition, 30 minutes de résolution avec des nouveaux enjeux en prime), mais une merveille d'animation et d'histoire.

Les promesses de l'ombre
Pas aussi définitif que History of violence, le nouveau Cronenberg est un très bon polar sur l'identité, traversé par des scènes maousses (wo putain le sauna).

Speed Racer.
Mal vendu. Mal considéré (digne des halls à jeux vidéo pédophiles 80). Speed Racer est pourtant une révolution dans l'histoire du cinéma puisqu'il invente carrément une nouvelle narration cinématographique en adaptant les imageries du manga et du Jeu vidéo. Go Speed ! Go !

Religulous
Si Bill Maher adopte parfois la même méthode que ceux qu'il combat (surtout dans son final), ça fait du bien de voir un peu de liberté de ton dans le cinéma.

Across the Universe
Une comédie musicale c'est jamais facile à faire. Heureusement, Julie Taymor s'en sort bien en prenant en compte chaque chanson des Beatles dans la narration. Et ce n'est pas juste un faire valoir pour le groupe de Liverpool, mais bien une métaphore des Quarrymen et de leurs propos. D'ailleurs, il manque quelques grands tubes des Beatles, nouvelle preuve que ce n'est pas qu'un véhicule commercial.

Werewolf, the devil's hound
Fauché. Mal joué. Scénar pourrave. Bienvenue dans la série Z. Mais les réalisateurs semblent vraiment y croire, ce qui nous fait adhérer à l'entreprise.

Sunshine
Toujours ce même monument sur la science et la religion.

Transformers 2.
Big ! Boum ! Ah ah ah ! MeganFoxauralenti ! Big ! AAaaaaaaaaaah ! I am Megatron ! Bang !
Forcément...

Fright Night / Vampire, vous avez dit vampire
Si elle reste très imparfaite, cette petite péloche des années 80 (aaah ces coiffures) mérite qu'on s'y attarde.

Vertige
Bonne petite surprise. La partie du vertige déçoit un peu tandis que la suite du métrage, dans les bois, surprend par sa réussite. Pas de quoi crier au génie, mais en France, c'est pas si mal.

Angles d'attaque
Un scénar qui marche à l'esbrouffe et qui ne va jamais au bout de son concept.


JUILLET






Zoolander
Une comédie conne comme on les aime, parasitée (peu souvent heureusement) par ce gros naze de Will Ferell, le mec le moins drôle de la Terre.

Terror Toons 2
Une série Z cartoonesque complètement assumée, gore et jubilatoire, quoiqu'un peu rébarbative au bout d'un moment.

Very Bad Trip (coup de gueule contre le titre "français" stupide)
Une comédie populaire drôle et de qualité. Ca faisait longtemps.

Postal
Un film complètement immoral et où tout le monde en prend pour son grade. On ne va pas cracher dessus !

La famille Tenenbaum
Un film à l'humour pince-sans-rire sur l'amour familial comme unique remède à la névrose. Et quelle brochette d'acteurs putain !

Pusher 3
Moins définitif que le second épisode, il en demeure pas moins un sacré morceau de péloche froide, triste et violente. Encore des frissons tiens.

Poultrygeist
Le monde a besoin de mecs comme Lloyd Kaufman.

Idiocracy
Sorti sous le titre "Planet Stupid" en France (hum), le film de Mike Judge est une sacré satire sur l'environnement de l'Homme : pub, politicards, argents et sexe. Judge, véritable devin ? Peut-être.