Super 8 vs Attack the Block

Deux invasions Alien. Deux films-hommage

Ender's game

"We aren't just ordinary children, are we ? None of us."

Des fleurs pour Algernon

"Je savez pas que les souris été aussi un télijente"

Ce qu'ils en pensaient à l'époque (1)

Star Wars (1977)

Ben Bova et les planètes du Grand Tour

Les Ben viennent de Mars et les Bova de Vénus

29 mars 2009

Posted by Yann On 3/29/2009 09:39:00 AM 0 tête(s) de smeg !

BIG FISH - RAPIDO

BIG FISH

Tim Burton a grosso-modo deux carrières : la première de Beetlejuice à Sleepy Hollow où l'Homme s'échinait à écorcher la normalité et l'American Way of Life et porter aux nues la différence. Il s'agit également d'une période sans réelle reconnaissance critique ("Batman tu voiiiiis") mais où Burton a acquis une solide fan base. La seconde débute avec ce Big Fish (on passe sous silence La Planète des Singes... on dira poliment qu'il est hors-sujet) où d'un coup Burton devient l'idole des midinettes pseudo-gothico-pouet pouet et d'une critique qui l'avait ignoré. Sauf que voilà durant cette période, Tim Burton change totalement, se met à dos sa fan base et renie ses fondements principaux pour entrer dans une phase limite réactionnaire. Je fais partie des amateurs de la première période.

Une petite comparaison entre Big Fish et les autres métrages de Burton, qui parlera plus qu'un gros texte :
Dans Edward aux mains d'Argent, Burton bousille l'American Way of Life, ses quartiers aux maisons identiques, la recherche de la beauté, les pelouses bien tondues etc. Dans Big Fish, la finalité de Ed Bloom est de rechercher une maison dans un quartier propre, avec une barrière bien droite et toute blanche.

Dans Beetlejuice, Batman et Edward, Burton aime les freaks ! Il leur dit de cultiver leurs différences et de remuer une société réactionnaire. Dans Big Fish, Ed Bloom aime les freaks mais on se rend compte que cela vient de son égoïsme et que de toute façon un freak est à remettre dans le droit chemin (la maison de la "sorcière") où à fouttre dans un cirque. Putain Tim !

Et on peut continuer comme ça longtemps :
- Ed Wood qui part à la guerre défendre son pays. Les fans diront qu'il essaye de se sortie de la guerre pour rejoindre sa femme. Oui mais déteste-il vraiment ce conflit ? Non parce que durant un conflit c'est bien connu, les soldats apprennent la langue du pays en guerre et se lient d'amitié avec la population. Et les soldats adverses se ressemblent tous. Heureusement qu'il y a l'American way of life.
- et que dire du héros bien propre sur lui, normal, bien coiffé, friqué (normal, c'est le mode de vie américain) ?

En bref un hymne à la normalité, aux maisons soignées, aux cheveux bien peignés etc
Beurk.

Verdict : 3/10

24 mars 2009

Posted by Yann On 3/24/2009 09:03:00 PM 0 tête(s) de smeg !

LE SEXE, C'EST MAAAAAAAL

Aujourd'hui en module "Ethique et société", débat sur la pornographie. Est-ce éthique ou pas ? Je me positionne dans le groupe en faveur du porno (liberté d'expression, toussaaaa). Le débat avance bien. Les participants d'en face sont intelligents et pertinents. Sauf un. A un moment je balance : "Ce sont nos principes Judéo-Chrétiens (sous-entendu : de merdre) qui ont voulu balayer le plaisir de l'acte sexuel en y voyant que de la procréation".

Murmures dans la salle.
Un mec (LE mec) a répondu :
"Ces principes judéo-chrétiens sont notre culture. On ne peut pas les renier. Et regarde en Afrique, on pratique l'inceste car il n'y a pas cette culture"


Alors là j'ai explosé de fureur (intérieurement). C'est quoi cette mentalité ?
J'ai lancé : "Donc d'après toi, sans de principes cathos on en serait réduits tous à l'inceste ?"
Murmures dans la salle.

En Afrique, ils pratiquent tous l'inceste.
Sauf ceux qui croient en Dieu.
C'est vrai quoi, les mormons ne pratiquent pas du tout l'inceste.

En parlant de Mormons, je dois vous parler de la bouse du mois, j'ai nommé Twilight.
C'est quoi cette merde le nouveau phénomène façon Roméo & Juliette ?


Dans Twilight, la femme est passive et ne prend jamais de décisions.
Dans Twilight le film (dans le roman ça doit être pareil) le mythe subversif du vampire est relégué au rang d'icône djeunz friqué qui brille au soleil.
Dans Twilight, le sexe c'est le mal.
Dans Twilight, les Hommes ne pensent qu'au sexe. Du coup, les Hommes, c'est le mal. Sauf Edward machin, parce qu'il a su aimer sans penser au sexe.
Dans Twilight, les jeunes ne pensent qu'au bal de promo, qui est la finalité de leur existence.
Dans Twilight, on voit les bad guys les plus pourris du cinéma.
Dans Twilight, les vampires jouent au baseball et font des poses ringardes avec des effets pourris.
Dans Twilight les vampires sont végétariens.
Et dans Twilight, les vampires sont torturés et lancent des regards darks t'as vu.


23 mars 2009

Posted by Yann On 3/23/2009 11:04:00 PM 0 tête(s) de smeg !

MIDNIGHT MEAT TRAIN

J'ai pu entendre pas mal de choses sur "MMT", quelques mauvaises, mais énormément de bonnes, notamment de ce bon vieux Mad Movies dont la qualité semble péricliter au fur et à mesure des mois depuis l'arrivée de Fasulo à la tête. Mais ceci est un autre débat. Je ne serai pas aussi dithyrambique (j'ai mis 3 plombes à trouver la bonne orthographe) que Mad Movies (pléonasme), MMT étant en fait une oeuvre sympathique mais un peu bancale.

En effet, MMT se révèle être un film sympatoche et pas foncièrement raté. On y suite sans déplaisir l'enquête de Léon (Bradley Cooper, croisement étrange entre Tchéky Karyo et Ben Stiller...) qui se demande si étrangement il n'y a pas des trucs étranges un peu bizarres dans le métro... Il tombera sur un boucher qui ne lui veut pas du bien.
Et Kitamura d'entrer dans le vif du sujet : ça charcle à tous les coins de rue et le boucher (Vinnie Jones, caricatural mais efficace) trucide tout ce qui bouge. Les amateurs de gore seront au ange, surtout avec un caméo d'un certain Ted Raimi.

De plus le scénario est un peu plus intéressant que la moyenne : les personnages principaux ne sont pas exempts de défauts (le héros est même tellement égoïste qu'il pense d'abord à son expo photo avant de sauver une demoiselle en détresse...) et on croit sincèrement au couple Léon/Maya.

Mais Barker n'aurait jamais du engager Kitamura. Certes celui-ci fait preuve d'une énergie débordante mais il gâche le scénario par du gore CGI-esque horripilant et qui n'a rien à faire là et par des mouvements de caméra, certes ingénieux et impressionants, mais totalement vains et vides de sens. Sa réalisation faisait merveille dans Versus, mais pour un sujet pareil, signé Clive Barker, il aurait été préférable d'avoir une réalisation plus sobre et moins extravagante.

Mais ne boudons pas notre plaisir. MMT est un vrai film de samedi soir (ou de jeudi soir pour les nostalgiques de Jeudi Fantastique sur M6) à savourer entre potes, bière(s) à la main.

Sur ce je vous conseille surtout de lire la nouvelle originale.

NB : un petit bémol également sur toute la tension sexuelle entre le boucher et Léon, présente dans la nouvelle, évacuée ici...

Verdict : 7/10

22 mars 2009

Posted by Yann On 3/22/2009 10:23:00 AM 1 tête(s) de smeg !

BATTLESTAR GALACTICA - SERIES FINALE

Battlestar est (enfin... était...) un morceau de bravoure jamais vu à la TV. Derrière une histoire passionnante qui appronfondissait de manière hallucinante les bases posées par Glen A. Larson posées en 1978 pour la série initiale, les créateurs ont en plus réussi à ajouter un niveau de lecture sur l'Homme et la société actuelle. Bref, comme dirait ce cher Faddman (faudrait que je vous parle de mon forum un de ces quatre) : "ça poutre du pangolin sa mère puissance 1000".
Battlestar est (était) tout : philosophique, mythologique, psychologique, humaniste ... BSG comme ses fans l'appellent, était un show TV ambitieux. Mais qu'est ce que ça raconte BSG ?


Quelque part dans l'univers, 12 colonies humaines prospèrent. Quarante années après une guerre contre les cylons, des machines cybernétiques conçues par l'Homme, la paix règne enfin... Mais cela est sur le point de changer : les Cylons reviennent àprès toutes ces années et annéantissent les colonies. Sur les milliards d'être humains morts ce jour-là, seuls 50000 survivent, à bord de divers vaisseaux de fortune, dont le Battlestar Galactica, vaisseau de guerre bientôt transformé en musée. Guidés par le Battlestar, la flotte va tenter de trouver une légendaire planète, une 13ème colonie cachée : la Terre.

Dis comme ça, ça peut paraître très con. Pourtant la série TV est une des plus intelligentes jamais écrites (elle a d'ailleurs été le centre d'intérêt des Nations Unies il y a quelques jours, où les diplomates voulaient discuter des thèmes de la série avec les créateurs et les acteurs principaux...).

La première saison installe les bases de l'histoire et revient sur une thématique qui sera présente tout au long de la série, à savoir l'Humain. Qu'est-ce-qu'un être humain ? Qu'est-ce qui qualifie cet être humain ? Son apparence ? Sa réflexion ? ... Si je dis ça c'est que les Cylons ont réussi à créer des êtres cybernétiques organiques d'apparence humaine... et que certains sont cachés à bord de la flotte et ne savent même pas qu'ils sont des cylons.

Le reste de la série parlera politique, terrorisme, religion (les Humains sont polythéistes, les cylons monothéistes... ça a du en froisser quelques uns !), génétique, révoltes ouvrières, marché noir etc Bref, tout pour une série post-11 septembre (terme à la mode en ce moment). La série a posé des questions pertinentes et humanistes.

Il fallait bien que ça s'arrête. Le final de la série a été diffusé vendredi soir aux USA. Avec 4 saisons (73 épisodes, dont un double), 2 TVfilms (un 3ème va bientôt être diffusé), 30 webisodes et un Spin of en cours de route (qui revient 50 ans en arrière, sur l'origine puis la révolte des Cylons), la série s'est achevée de manière abrupte avec une rupture de ton en plein milieu de l'épisode.

Ici commencent les spoilers.

L'épisode démarre en résolvant les problèmes des précédents épisodes : les colonies (on ne peut plus dire les humaines vs les cylons vus les alliances qui se sont crées) récupère Héra pendant 45 minutes de bataille homérique. Ceci fait, la colonie passe un pacte avec les cylons : ceux-ci obtiennent le secret de la résurrection grâce aux Final Five s'ils laissent la flotte tranquille. Seulement voilà durant le processus, Galen Tyrol découvre que Tory a tué sa femme et l'étrange. Le processus est arrêté, les cylons croient à une supercherie et ça part en fusillades. Résultat Adama donne l'ordre à Kara de téléporter le BSG n'importe où. Celle-ci, illuminée divinement, comprend sa nature et retranscrit la fameuse musique de Hendrix en code. Voilà le vaisseau téléporté près d'une planète. La Terre. Notre Terre. Pas celle de leur légende.

Bam.

Moitié de l'épisode.

A partir de là, les colonies descendent sur Terre et se répartissent sur les différentes régions de la planète puis le dernier Final Five se sacrifie (il ne pouvait faire que ça de toute façon) en menant tout le matos avancé technologiquement, vaisseaux compris donc, vers le soleil. Les colonies vivraient en paix avec les indigènes déjà présents. Bon ça contredit la théorie de l'évolution et la techtonique des plaques, mais tant pis ! (les créateurs expliquent de façon mystique le fait que des humains soient déjà présents sur Terre).
S'ensuit un épilogue sur le devenir de chaque personnage et on comprend que des religions et des civilisations vont-être crées (Galen part dans le "nord".... Il s'appelle Tyrol... Il y a Appolo, Hera... et Romo !). Les 30000 humains restants et les cylons ayant enterré la hache de guerre vont vivre ensemble.
Donc en gros, nous sommes des hybrides.

Si ça c'est pas monstrueux.
Tout ceci s'achève 150 000 plus tard, New-York. Les avancées technologiques sont rapides et les robots font leur apparition.... All of this happened before. All of this will happen again.

21 mars 2009

Posted by Yann On 3/21/2009 02:55:00 PM 0 tête(s) de smeg !

BATTLESTAR GALACTICA

Je viens de terminer le plus grand show TV de tous les temps.
J'en reparle en temps voulu.

14 mars 2009

Posted by Yann On 3/14/2009 10:31:00 AM 0 tête(s) de smeg !

DRAG ME TO HELL

J'avais un peu peur en voyant les premières photos et en apprenant le classement PG-13, mais finalement, ça s'annonce bien.


12 mars 2009

Posted by Yann On 3/12/2009 11:13:00 PM 0 tête(s) de smeg !

HALLOWEEN 6 - PRODUCER'S CUT - RAPIDO


Halloween 6 - The curse of Michael Myers

J'ai vu le Producer's cut, sans avoir vu le montage cinéma (pour ceux qui ne connaissent pas les déboires d'Halloween 6, cliquez sur le lien).

Le film est une bonne petite surprise, pas transcendante, mais qui réserve son lots de bonnes idées au scénario. Le scénariste, fan de la saga, a voulu dégager tout ce qui n'allait pas dans les épisodes 4 (tout de même assez fun si on oubliait le métrage original de Carpenter) et 5, à savoir un Myers qui fonçait dans le tas et à qui on avait enlevé toute sa dimension monolithique et froide. Myers en été venu à ressembler à Jason Voorhees, c'est dire... Bref, Micheal is back, and he is impressive.
De plus, le scénariste a la bonne idée de développer ses personnages principaux : (on en vient à dire que c'est une bonne idée tellement cela fait défaut aux films d'horreur). Tommy est un voyeur obsédé par les rites sectaires, Kara est une jeune fille (de 30 ans...) en manque d'amour paternel etc. Et les acteurs sont très bons !

Seulement voilà, en voulant trop bien faire, le scénariste a également foncé dans le gros piège, à savoir enlever toute la nature mystérieuse et diabolique de Myers. Ainsi le tueur n'est plus la figure du mal incarné, mais un pantin, le jouet d'une secte. Et le pire, c'est qu'il n'est qu'un parmi d'autres qui l'ont précédé... et qui lui succèderont. Passé ce choc, on peut savourer un film assez sympathique, à l'ambiance glauque réussie (la scène de la ferme, ou encore le plan de Paul Rudd/Tommy Doyle errant parmi les fêtards...).

Gros point noir, non pas du film, mais de la copie : la qualité. La version que j'ai obtenue étant une version officieuse, remontée à partir du montage cinéma ("bonne" qualité) et d'images de la pellicule (qualité déplorable), on peut assister à une succession de changements de formats et de couleurs, parfois au sein d'un même plan.

Exemple criant...

9 mars 2009

Posted by Yann On 3/09/2009 06:16:00 PM 0 tête(s) de smeg !

Reviews (1)

En bon gros geek, je me suis maté 3 films hier soir.

ROLE MODELS

C'est génial :D
Paul Rudd est un génie comique :D
Et Sean William Scott s'en sort bien :D
Et le ptit black est énorme :D
Et le chevalier aussi :D
Et Elizabeth Banks est craquante :D
Kiss-my-anthia !!


AU REVOIR A JAMAIS

Ouuaa ça a vieilli... franchement, comment peut-on considérer Geena Davis, cheveux courts, blonde platine, avec du mascarat noir sur toute la gueule, affublée de cuir, comme une bombe sexuelle ? Elle est beaucoup plus craquante au début du film.
Sinon le scénar est énorme. Normal, c'est du Shane Black.





THE DEADLY SPAWN

Tellement mauvais que j'ai terminé le film en avance rapide . Ya quelques bons points (la séquence des mamies, le look du monstre, le plan final) mais au final c'est super nul ! J'ai eu l'impression de revoir X-Tro (faux film culte aussi...)
Alors oui bla bla bla c'est super généreux, mais c'est aussi du non-cinéma. Soit le mec sait pas filmer, soit il se prend pour un mec de la nouvelle vague. Jamais vu autant de gros plans, et de plans fixes aussi longs et pseudo-contemplatif dans une petite série B. Charles reste 3 plombes dans la cave à fixer le monstre ! Son frère parle pendant 1 minute 30 de biologie au téléphone ! Non mais oh ! Et la musique est horrible... Et quand ils essayent de déblatérer leur science sur les vertébrés, c'est à mourir de rire. Rien que la séquence d'intro devrait suffire. Entre acteurs pourraves, faux raccords, monstre attaquant hors champs et acteur qui du coup saute devant la caméra pour qu'on le voit...

Non, sérieusement...

7 mars 2009

Posted by Yann On 3/07/2009 11:15:00 AM 0 tête(s) de smeg !

WATCHMEN

Premier sentiment à la fin de Watchmen : ça va, c'est sympa. En fait, il y a pleins de mauvaises choses dans Watchmen, mais Snyder est tellement pétri de bonnes intentions (beaucoup de ceux n'ayant pas lu le COMIC BOOK ont envie de le découvrir, à l'encontre du sentiment procuré par 300) qu'on a envie de lui dire : "Allez mec, t'as fait ta rédac proprement, c'est bon". Propre, mais sans gloire.

Du coup j'ai un peu de mal avec cette critique. Vais-je commencer par décrire les bons points et finir sur un mauvais sentiment, ou l'inverse ... ? J'opte pour la première solution.

D'une part, Watchmen est donc une oeuvre sympathique qui apporte quelques bribes de bon sens dans son scénario. Gros coup de coeur aux sourcils de Doc Manhattan, absents de la BD, qui montrent l'humanisation progressive du personnage. Et ça fait plaisir de voir certaines scènes à l'écran. Certains acteurs s'en sortent très bien (Rorschach Fraking... ) et d'autres pas du tout (Ozymandias et Doc Manhattan entre autres).
Le final est plutôt intéressant et le changement s'inscrit dans le propos initial de la BD.

Ce qui ne va pas dans Watchmen, c'est qu'on a clairement l'impression que Snyder a adoré la BD d'Alan Moore, mais n'y a pas saisi toute les subtibilités et a préféré (c'était prévisible) faire du case par case. Du coup, le film est une copie conforme et pas une ré-interprétation/adaptation (ce qui est essentiel). Pourquoi ne pas avoir opté pour une uchronie de 2010, ou même 2012 ? La situation actuelle (peur du terrorisme, politique de l'ultra-sécuritaire, crizéconomik...) s'y prette parfaitement. Au final il y a ce détachement. Nixon brigue un 5ème mandat ? Chouette, mais actuellement, les jeunes générations n'en saisissent pas forcément tous les tenants. De plus Snyder reprend le découpage exact du livre. Sauf qu'un livre est découpé en chapitres, et ça ne marche pas toujours en film. Un montage alterné aurait peut-être plus adéquat, mais je pinaille. Et comment ne pas finir mon paragraphe sur les choix musicaux désastreux qui confirment le fait que Snyder a "juste" voulu livrer un film "cool" sans tenir compte de l'importance de son matériau de base. Au final, pleins des musiques des 80's qui n'ont rien à faire là. Que dire du choix d'un Simon & Garfunkel (couple homosexuel qui chantait des chansons romantiques, au vrai sens du terme) pour l'enterrement du comédien, réac aux tendances fascistes ? Ou du "Neun une Neunzig Luftballoon" ? Ou, summum du n'importe quoi, Hallelujah pendant la scène de sexe... ? Bref, je n'ai pu m'empêcher d'avoir quelques fous rires pendant la projection.
Et je pourrai aussi parler de l'impact différent d'une image filmée par rapport à une image dessinée. Certaines scènes n'ont pas l'impact escomptée (l'huile bouillante, où toute la salle se marrait, alors qu'elle m'avait fait froid dans le dos lors de la lecture ; la téléportation sur Mars qui m'a fait bien rire aussi. etc)
Et les ralentis...

Bref, c'est sympathique, mais lisez la BD originale, je vous en prie.

Verdict : 5/10

6 mars 2009

Posted by Yann On 3/06/2009 12:07:00 PM 0 tête(s) de smeg !

UNE BALLE DANS LA TETE - RAPIDO


Mandale.

Mais énorme la mandale.

Je ne m'y attendais pas. Rien de ce que je pourrais dire ne pourrait exprimer ce que j'ai ressentis.

John Woo est (fut ?) un génie.

Frak...

1 mars 2009

Posted by Yann On 3/01/2009 07:10:00 PM 0 tête(s) de smeg !

UN APRES-MIDI DE CHIEN

Basé sur une histoire vraie (d'après un article de P.F. Kluge et Thomas Moore), Dog Day Afternoon se concentre sur Sonny (Al Pacino) et son braquage raté d’une petite banque par une chaude journée d’été. Ce braquage sera durant plusieurs heures médiatisé à outrance et Sonny deviendra malgré lui un héros aux yeux des badauds.

Le scénario de Dog Day Afternoon n’est pas aussi innocent qu’il paraît et possède plusieurs niveaux de lecture. Le premier est évidemment la sympathie qu’on s’attire pour le personnage de Sonny. On le suit, avec son comparse Sal, 2H durant et on est atteint, tel le personnel de la banque, d’une sorte de syndrome de Stockholm. En effet, on ne peut s’empêcher d’éprouver du respect et de l’amitié pour ce personnage perdu, qui n’a jamais eu de bol entre des parents loosers, une première femme égoïste, et une « seconde » complètement névrosée et mal(e) dans sa peau : Léon. Pour autant, Lumet ne commet pas l’erreur de cautionner le comportement de ses personnages. Il les explique (sauf pour Sal, qui est un personnage extrêmement complexe, partagé entre sa bigotterie et son amour de l’argent) mais reste en retrait et ne fait pas de ses personnages des anges. Ainsi, Sonny battait Léon, et n’avait que peu de respect pour Angie, sa première femme. Malgré cela, on sent une tendresse évidente de Sonny envers Léon.

On peut également ajouter au scénario un autre niveau de lecture, plus critique et acerbe.
D’une part, Lumet montre l’aspect « cirque » du braquage et la sur-médiatisation de l’ensemble. Sonny devient un héros, à la limite du martyr parfois, et est acclamé par les foules. Médias fustigés également pour les erreurs qu’ils transmettent et l’exhibitionnisme dont il font preuve à propos des préférences sexuelles de Sonny. On peut d’ailleurs remarquer que les foules ne se privent par pour émettre des moqueries quand ils apprennent l’homosexualité de celui qu’ils applaudissaient peu de temps avant.
D’autre part, les évènements présentés permettent de critiquer l’amour des masses par rapport à l’argent. Lors d’une scène, Sonny, qui a pu sortir quelques instants, distribue de l’argent autour de lui. De même, Lumet critique l’exagération dont font preuve les forces de police et les moyens employés pour arrêter les braqueurs d’une petite banque (10 voitures de flics, hommes en surnombre, hélicoptère …).

Lumet n’épargne donc personne, malgré l’aspect sympathique de tous les personnages.
Grâce à une réalisation sobre et sans esbroufe, et un scénario plus malin que la moyenne, Lumet nous a livré un excellent film, porté par l’incroyable jeu de son acteur principal, qui accuse certes une ou deux longueurs, mais qui place la barre assez haut. On peut noter que Dog Day Afternoon fut la principale influence de JCVD le film (coiffure du complice en prime).

Posted by Yann On 3/01/2009 01:20:00 AM 0 tête(s) de smeg !

TROLL

D'après cet article de Rue89, je dois faire mon troll et foncer dans le raccolage afin de faire connaître ce blog génial.

Bon.

I - J'aime HADOPI. Vive HADOPI. Comité de soutien de la loi HADOPI. HADOPI c'est bien.

II - Laure Manaudou nue ! Julia Roberts nue ! Toutes les photos ici ! Scarlett Johansson nue !

Avec ça je devrais avoir 2 visites par jour. Minimum.

PS : Hadopi c'est nul.