Super 8 vs Attack the Block

Deux invasions Alien. Deux films-hommage

Ender's game

"We aren't just ordinary children, are we ? None of us."

Des fleurs pour Algernon

"Je savez pas que les souris été aussi un télijente"

Ce qu'ils en pensaient à l'époque (1)

Star Wars (1977)

Ben Bova et les planètes du Grand Tour

Les Ben viennent de Mars et les Bova de Vénus

30 avr. 2009

Posted by Yann On 4/30/2009 10:49:00 PM 2 tête(s) de smeg !

VISITOR Q





J'ai découvert Miike l'an passé avec l'excellent Zebraman. Ayant déjà entendu parler du schisme que provoque le réalisateur (autant de partisans que de détracteurs), je pensais me rallier du côté des amoureux du cinéaste. C'était avant la vision de Dead or Alive, film certes complètement barré, mais sans queue ni tête et qui joue esbrouffe par sa "complexité". J'ai quand même essayé de me remettre à Miike après cette douche froide avec Visitor Q... Eh bien je crois que je ne reverrai pas un Miike de si tôt (surtout que j'ai d'autres trucs plus intéressants à découvrir).

Portrait d'une famille japonaise : le père est un journaliste raté dont les employeurs ne veulent plus et qui couche avec sa fille prostituée. La mère, elle, vend de temps en temps son corps afin de payer l'héroïne qui lui permet d'oublier que son fils la frappe. Quant à celui-ci, il se fait régulièrement humilier et tabasser par ses camarades de classe. Le père décide de réaliser un documentaire sur son fils. Arrive alors un inconnu qui va bouleverser cette vie de famille.

Commençons d'emblée : l'apparente transgression de Miike à travers ce film est une façade. Certes le réalisateur filme des scènes politiquement incorrectes et barjes et les fans de cinéma déviants et barrés peuvent espérer (légitimement) y trouver leur compte (et j'en fais partie) mais bizarrement (ou pas) Miike ne raconte... rien. Le film est en fait une succession de scènes outrancières mises à la suite les unes des autres sans cohérence réelle. Afin de se justifier, Miike se cache derrière une métaphore de la famille japonaise (dans le genre recherche de crédibilité) et y va à fond dans la déviance. Si voir un mec se faire enfoncer un micro dnas le cul en live vous intéresse... Bref que de la branlette qui finit dans l'esbrouffe artistique la plus totale avec cette représentation d'une mère de famille donnant le sein à son mari. Pffffff.... Et puis putain qu'est ce que c'est chiant un film sans histoire !


Posted by Yann On 4/30/2009 07:43:00 PM 0 tête(s) de smeg !

LIVID - PREVIEW




Après les expériences malheureuses de Halloween 2 et Hellraiser (depuis repris par un autre frenchie : Pascal Laugier), Maury et Bustillo ont finalement un nouveau projet qui devrait être tourné (si des financements sont trouvés) dans la langue de Shakespeare : LIVID.

Le film commencera ainsi lorsque, pour sa première journée en tant qu'apprentie aide à domicile, Lucy rend visite à madame Jessel, une vieille femme plongée dans le coma, vivant recluse et seule dans son immense demeure délabrée. Apprenant par mégarde que celle-ci fut une professeur de danse particulièrement réputée et posséderait selon toutes vraisemblances un trésor caché dans la maison, Lucy décide d'en fouiller chaque recoins avec l'aide de deux de ses amis, William et Ben. Une fois la nuit tombée, le trio pénètre ainsi dans la bâtisse, mais ce qu'ils y trouveront sera loin de ce à quoi ils s'attendaient. Car leur quête du trésor de madame Jessel va les mener dans une terrifiante série d'événements surnaturels qui changeront Lucy pour toujours...

Le projet devrait être présenté au marché du film de Cannes afin d'intéresser de potentiels producteurs et recueillir des fonds.

sources : dvdrama et thehorrorgeek

Posted by Yann On 4/30/2009 11:02:00 AM 0 tête(s) de smeg !

FESTIVALBANEL

A l'heure actuelle, le vote pour Hadopi a été repoussé à lundi. Bizarre ce gouvernement qui préfère dépenser temps, énergie et fonds dans une loi répressive injuste et limite fasciste plutôt que de s'occuper sérieusement de la crise et de la grippe porcine. En gros : vous êtes au chômage, vous êtes malade, mais vous ne pouvez pas voir de film sur votre PC. Aussi, il est de bon ton dans ce climat de faire un Petit Festival Christine Albanel, notre chère ministre.




Source http://www.pcinpact.com/actu/news/50621-hadopi-debat-compte-rendu-albanel.htm

28 avr. 2009

Posted by Yann On 4/28/2009 05:45:00 PM 0 tête(s) de smeg !

LA DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE

Je n'aime pas Wes Craven. Le "réalisateur", trèèèèèèèèès loin de mériter son titre de maître de l'horreur, n'a réalisé que deux bons films dans sa carrière : Scream et Les griffes de la nuit. Le reste de sa filmo est une succession de patchworks navrants, mal torchés, et branleurs (littéralement).
Et ce dès La dernière maison sur la gauche, son premier film, péloche chiante, vulgaire et filmée comme un porno soft des seventies. L'annonce d'un remake m'énervait profondément, puisqu'elle rajoutait une couche dans l'inutile culte qui entoure le film original de Craven. Et bien heureusement, cette nouvelle mouture de La dernière maison sur la gauche enterre considérablement l'original.

Premier gros point positif, le développement des personnages. Dans l'original, il n'y avait aucun sentiment. On suivait (avec douleur...) des personnages empêtrés dans une histoire prometteuse mais avec un tel refus d'émotion que ça en devenait frustrant. Il faut voir cette scène où le père de famille s'amène avec une tronçonneuse pour voir de quoi je parle. Dennis Iliadis a compris qu'un film d'horreur passe avant tout par ce que peut ressentir le spectateur et développe ses personnages en leur donnant une consistance et un réalisme inattendus. Cela me fait penser à 28 semaines plus tard où le réalisateur donnait volontiers une consistance à ses personnages que Danny Boyle a refusé dans 28 jours...

Ensuite, là où Craven torchait ses scènes à la va vite, en brandissant sa caméra n'importe comment, Iliadis lui adopte un vrai sens cinématographique à ses images. Il choisit de filmer toutes les atrocités (et ça y va...) du film de façon brute et sans concessions. Il prend d'ailleurs un recul heureux dans sa dernière partie où le spectateur ne sait plus vers qui donner son empathie.

Enfin, ça charcle à tous les niveaux ! Finis le soit-disant "outrageant" spectacle de l'originale qui ne ferait pas peur à ma petite soeur. Ici, on a le droit à une violence inouïe (et jamais cautionnée...) qui vous fera prendre un pied monstrueux, surtout dans la seconde partie. Et la séquence finale fera parler d'elle pendant un certain temps.

Si au final le film accuse quelques défauts mineurs (notamment une baisse de rythme hallucinante lors des 10 dernières minutes où Iliadis se sent obligé de filmer des couloirs pour remplir son film) et un côté "la famille unie survit" un peu agaçant, on est face à une péloche nerveuse, violente et jubilatoire. Si vous avez 7€ en poche, vous savez comment les dépenser. Décidément après l'excellent La Colline a des Yeux d'Alexandre Cocoricooo Aja, les films de Craven ne sont supportables que remakés. Vivement le remake des Griffes de la nuit tiens !




27 avr. 2009

Posted by Yann On 4/27/2009 12:31:00 PM 1 tête(s) de smeg !

BATTLESTAR AU GRAND REX - PART DEUX

C'était vraiment bien. Malgré une organisation de merde (catégories 1, 2 mais des classes au sein des catégories... 1h30 de queue... Merci le Rex !) on a eu quand même un sacré rendez-vous de geeks. Etaient présents Jamies Bamber, James Callis et Mary McDonnel. Autographes, séances photos et questions/réponses. Puis diffusion d'un épisode de la saison 4 sur grand écran. Pfffiou ! A noter que Mary McDonnel a spoilé pas mal d'éléments sur la dernière saison de BSG que les français n'ont (théoriquement hein) pas vue !


Autographes de Jamies Bamber et James Callis

26 avr. 2009

Posted by Yann On 4/26/2009 09:37:00 AM 2 tête(s) de smeg !

LE BILLET QUI SERT A RIEN

Wouhou je m'en vais de ce pas au Grand Rex à Paris pour la diffusion du premier épisode "inédit" (en France par les moyens légaux) du premier épisode de la saison 4 de Battlestar Galactica (oui oui la série que j'ai terminée il y a 1 mois). Seront présents 3 acteurs de la série.

Mais bon :
- peu de monde lit mon blog (3 ou 4...)
- il doit y avoir peu de fans de BSG dans ceux qui lisent mon blog
- ceux qui aiment BSG et qui lisent ceci viennent avec moi.

D'où le titre approprié de cet article.
Et pour ceux qui n'ont toujours pas regardé cette série et qui se limitent à Dr House et Desperate Housewives, putain bougez-vous le cul !



24 avr. 2009

Posted by Yann On 4/24/2009 08:08:00 AM 2 tête(s) de smeg !

LA MOUCHE 2 - RAPIDO



La suite du film de Cronenberg n'a évidemment rien à voir avec son prédécesseur. Là où le premier film était une magnifique histoire d'amour sur les changements physique et psychologique, les scénaristes du deuxième film (dont Mick Garris et Frank Darabont) livrent une "simple" série B plutôt attachante dans sa première partie. On suit sans déplaisir Martin "fils de" Brundle qui grandit 5 fois plus vite que la moyenne dans un laboratoire. La mutation de son père étant inscrite dans ses gènes, il est destiné à changer physiquement. Seulement voilà, dès que la mutation est complète, le troisième acte commence et on assiste à un spectacle ridicule : monstre pourrave et mal foutu (vous pouvez me dire en quoi ça ressemble à une mouche ?), acteurs pathétiques, et résolution moralement douteuse qui tombe dans le n'importe quoi .... Cependant je le répète, le film a un je ne sais quoi qui fait qu'on s'y attache et Chris "il fait quoi lui maintenant ?" Wallas s'attache à créer une certaine ambiance tragique (la scène du motel est très réussie).

22 avr. 2009

Posted by Yann On 4/22/2009 01:03:00 PM 0 tête(s) de smeg !

INSTANT VOMI

Voici ce qu'on pouvait lire dans l'édito du Caméo de Nancy.

"La France est le seul pays de par son système de production/diffusion/réseau d’exploitation à prouver au monde entier que le cinéma «Art » ça existe et que ça forme des spectateurs exigeants, critiques, bref citoyens. Pour ces raisons, il faut bannir le piratage."

Alors c'est donc ça ! En France les films sont plus intelligents et plus "artistiques" qu'ailleurs ! Ca alors, je ne m'en étais jamais rendu compte. C'est vrai quoi, regardez un peu. Quelques exemples suffisent à montrer combien je me suis fourvoyé pendant 22 ans...


Etats-Unis



Espagne



Hong Kong / Chine



Brésil


Corée



Que des bouses qui font fondre le cerveau.
Heureusement que les Français sont là, avec Monique Pantel. Du Lard, du vrai.


21 avr. 2009

Posted by Yann On 4/21/2009 10:40:00 PM 0 tête(s) de smeg !

PONYO C'EST BEAU

19 avr. 2009

Posted by Yann On 4/19/2009 10:52:00 AM 0 tête(s) de smeg !

GUILLERMO DEL TORO








« Je crois que l'univers est comme une grande horloge. Et que nous sommes les engrenages de cette horloge. Il faut que certains crans tournent vers la gauche pour que d'autres aillent vers la droite et fassent fonctionner le tout. Et chacun d'entre nous possède un rôle très précis dans cette grande horloge qui se rénove sans cesse. C'est une horloge formée de chacun d'entre nous. » Guillermo del Toro, ou comment parler avec lucidité de son oeuvre.

J'ai revu Blade II hier soir. Je n'en avais quasiment aucun souvenir. La vision de ce putain de métrage est l'occasion de revenir sur le bonhomme, créateur talentueux, génial et généreux. Ce petit article n'a pas vocation d'analyser chaque film du monsieur (je ne suis de toute façon pas assez doué pour ça) mais de témoigner de mon amour pour grand réalisateur. Je n'ai vu Mimic qu'à sa sortie en vidéo (1998, j'avais 11 ans...) et je ne vais pas en parler sur les bases d'un vague souvenir.

Note : les résumés viennent de Wikipedia


CRONOS (1993)

Un antiquaire découvre par hasard un curieux scarabée en or. Intrigué, il tente d'ouvrir l'objet mais active sans le vouloir un mouvement d'horlogerie ... le compte à rebours vers une forme particulière de "dépendance" est enclenché. Le scarabée ne s'ouvre pas, ce n'est pas une boîte précieuse et décorative, mais c'est quand même une boîte de Pandore au mécanisme très sophistiqué.

Premier long-métrage de Del Toro, Cronos présente toutes les qualités et tous les défauts inhérents à une première oeuvre. Le réalisateur a en effet voulu y mettre toutes ses obsessions et le film préfigure déjà les thématiques récurrentes dans l'oeuvre de Del Toro : obsession du temps, monstres "humanisés", relation paternelle, religion (le héros s'appelle Jésus Gris)... et Ron Perlman ! Si le film accuse quand même quelques défauts de rythme et de "trop pleins", Cronos reste une oeuvre hautement sympathique qui laisse présager le talent de Del Toro. Et puis putain, quel final !



L'ECHINE DU DIABLE (2001)

En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol.

Pré-figurant Le Labyrinthe de Pan, L'échine du diable est un film extrêmement personnel (il a écrit le scénario alors qu'il était au collège !) après la commande Mimic. Transcendant le concept de film de fantômes, Del Toro offre une oeuvre magnifique sur le temps, la mort, le fascisme l'amour et la vengeance. Le spectre devient ainsi une métaphore de ce que l'on a tendance à oublier mais qui revient nous hanter à la moindre occasion (l'Espagne franquiste). Narrativement très riche (le film n'a pas d'histoire à proprement parler mais est un assemblage très réussi de scènes fantastiques et romantiques ajoutés à une évolution de personnage très travaillée), L'Echine du diable est une petite merveille mais n'est pas encore le gros choc que sera Le Labyrinthe de Pan, son meilleur film à ce jour.



BLADE II (2003)

Après avoir vaincu Deacon Frost dans le premier volet, Blade aide une troupe de vampires à éliminer une race supérieure de vampires, les Reapers, qui s'en prennent tour à tour à leurs confrères aux grandes dents. Ils sont menés par Nomak, mais Blade et son équipe de vampires (et d'humains : Whistler et Scud) réussiront-ils à tous les exterminer ?

Après un très bon premier volet (qui avait quelques tics agaçants), Del Toro accepte une commande et offre Blade II, putain de badass movie où le réalisateur s'approprie la franchise et lui offre ses thématiques propres. Il y a de tout dans Blade II : des ninjas, de la pétoire, des vampires, des grosses bastons, des répliques qui tuent ("You're human !" "Barely, I'm a lawyer" ; "You obviously do not know who you are fucking with !"), une ambiance gothique (les égouts), des références aux comics books (on les doit surtout à David Goyer : "The Dark Knight returns !") et un Wesley Snipes plus classe que jamais (avant la chute Blade Trinity). Blade II, avec son schéma classique, est un monster-movie ultra réjouissant. J'ai juste un petit problème avec la première demi-heure, légèrement bancale où les personnages ne font que poser. Mais vu la teneur du reste du métrage, on peut facilement faire avec.



HELLBOY (2004)

En 1944, le jeune Professeur Trevor Broom assiste à une opération nazie appelée "Ragna Rok", dirigée par Grigori Raspoutine, un homme qui a été tué puis ressuscité. Cette opération consiste à libérer l'"Ogdru-Jahad", grâce à un gant ,un démon uni de sept démons puissants, pour gagner la guerre, selon les ordres du Führer. Mais grâce aux soldats américains, l'opération échoue, Raspoutine est absorbé par l'enfer et libère un petit démon rouge avec un gros bras en pierre qui possède les mêmes capacité que le gant de la machine. Broom l'adopte et le nomme : Hellboy.

Je ne suis pas un inconditionnel de Hellboy premier du nom. Il est bon, on retrouve les thématiques habituelles de Del Toro (apparemment les fans ont été scandalisé de voir la BD de Mignola, que je n'ai jamais lue, trahie), Ron Perlman est parfait, mais il y a quelque chose, un je ne sais quoi qui ne vous fait pas totalememt adhérer au film. Mais ne crachons pas dans la soupe hein ! Hellboy est vraiment bon.



LE LABYRINTHE DE PAN (2006)

En 1944, la guerre d'Espagne est achevée et le pays est désormais sous la coupe de Franco. Les maquisards se terrent dans les montagnes. La jeune Ofelia suit sa mère, remariée avec le tyrannique et sanguinaire capitaine Vidal. Guidée par un étrange insecte qu'elle prend pour une fée, la jeune fille découvre au cœur d'un labyrinthe voisin de sa nouvelle maison un faune inquiétant. Il lui révèle qu'elle serait la princesse d'un monde souterrain égarée sur la Terre. Mais pour en être certain, et pour qu'elle puisse retrouver son vrai père et sa vraie mère, Ofelia devra réussir trois épreuves.

Alors là attention chef-d'oeuvre ! Reprenant le mélange entre Film de guerre et film fantastique qui avait déjà fait la réussite de L'échine du diable, Del Toro livre un film absolument magistral sur l'imagination, les monstres, la vie et la mort. Véritable centre de l'histoire, Ofelia est une petite fille qui vivra des aventures fantastiques (mais les vit-elle vraiment ?), sombres miroirs de la vie réels (le parallèle entre vidal et le pale man est saisissant !). Véritable œuvre métaphorique, Le Labyrinthe de Pan est une déclaration d'amour à l'imaginaire, seul échappatoire possible à une vie réelle qui n'entraîne que la mort et la déchéance. Mais Del Toro ne fait pas que raconter une histoire puissante et universelle, il transcende également ses propres thématiques, les mêle et en retire la substantifique moelle. Par exemple le personnage de Vidal est constamment lié au temps. Il est réglé comme une horloge, il en devien tinhumain, un véritable monstre au sens métaphorique du terme. Jusqu'au final où sa montre s'arrête et où le spectateur change totalement de point de vue, l'espace d'un instant. De plus, il revient sur la mort de l'enfance et de l'innocence (littéralement) déjà vue dans L'Echine du diable, et là aussi adaptée de façon magistrale à son propos. Traumatisant, beau, lyrique, touchant, flippant, Le Labyrinthe de Pan est tout cela à la fois. Del Toro est un génie.


HELLBOY II (2008)

Dans son enfance, Hellboy se fait raconter par son père adoptif l'histoire de la guerre des débuts des temps. Elle a opposé l'alliance des elfes, des orques et des gobelins au peuple humain, dont le seul but est de croître et de prospérer au détriment de l'équilibre du monde. Afin de remporter la guerre, les elfes firent forger par les gobelins une armée de soldats d'or contrôlée par une couronne d'or. La guerre prit alors un tournant favorable pour les créatures fantastiques. Mais le roi des elfes, pris de tristesse devant cette victoire sanglante, décida d'une trève. La couronne fut brisée en trois ; un morceau fut confié aux humains et les deux autres conservés par les elfes, afin que les légions d'or ne soient jamais reformées. Des millénaires plus tard, un des trois fragments de la couronne est en vente, il est volé par le prince des Elfes, Nuada, qui veut reprendre la guerre contre les humains et reformer les Légions d'Or.

Ce film a été l'occasion pour moi de "rencontrer" (un bien grand mot.. mais j'ai envie de me la péter) Guillermo Del Toro lors de l'avant-première du film. On s'est serré la main et il m'a dédicacé des dvd (dont Le Labyrinthe de Pan évidemment). Bref j'arrête de frimer.

A la sortie d'Hellboy II, j'avais résumé le film à ceci : Blade II + Le labyrinthe de Pan = Hellboy II. Difficile de faire plus clair. En effet, la suite d'Hellboy enterre définitivement son prédécesseur de part un putain de scénario geek, des scènes de monstres jouissives (et sans CGI !), des personnages fabuleux et des thématiques passionnantes encore une fois. Comme dans le premier épisode qui s'interrogeait (de façon logique) déjà sur la notion d'être humain, cet épisode humanise (à outrance ?) Hellboy (il faut voir cette fabuleuse scène d'ivresse pour comprendre de quoi je parle) et tous les monstres à l'écran. Et puis la scène finale est juste orgasmique. Comme pour Le Labyrinthe de Pan, del Toro a appris à mêler adroitement toutes ses thématiques et obsessions à son propos. Pas un chef-d'oeuvre (en raison d'une première demi-heure légèrement moins bonne...) mais un putain de film de ouf de sa mère.

Et Del Toro va réaliser Bilbo le Hobbit. Si ça c'est pas merveilleux.


Edit : Un livre devrait sortir sous le titre : "los secretos de Guillermo del Toro".



17 avr. 2009

Posted by Yann On 4/17/2009 02:05:00 PM 3 tête(s) de smeg !

TOP (crétin)

Entertainment Weekly nous a fait il y a plusieurs semaines son petit TOP réalisateurs encore en activité... Notez bien quelques abérrations. En rouge les réalisateurs qui n'ont rien à foutre là, en bleu les bons réals mais pas assez géniaux, en vert, ceux que j'ai ajoutés... Sans oublier l'ordre des réalisateurs... (Snyder devant Eastwood ? What the fuck ?!!)
En orange, ceux que je ne connais pas assez pour juger.

1. Steven Spielberg
2. Peter Jackson
3. Martin Scorsese
4. Christopher Nolan
5. Steven Soderbergh
6. Ridley Scott
7. Quentin Tarantino
8. Michael Mann
9. James Cameron
10. Joel and Ethan Coen
11. Guillermo del Toro
12. David Fincher
13. Tim Burton (à débattre)
14. Judd Apatow
15. Sam Raimi
16. Zack Snyder
17. Darren Aronofsky
18. Danny Boyle
19. Clint Eastwood
20. Ron Howard
21. Ang Lee
22. Paul Thomas Anderson
23. Paul Greengrass
24. Pedro Almodóvar
25. Jon Favreau
26. Woody Allen
27. Brad Bird
28. David Cronenberg
29. Sofia Coppola
30. Bryan Singer
31. Sam Mendes
32. Mel Gibson
33. The Wachowski Brothers
34. J.J. Abrams (WTF ! Le mec n'a réalisé que deux films !)
35. Alfonso Cuaron
36. Hayao Miyazaki
37. Mike Leigh
38. Oliver Stone
39. Roman Polanski
40. Spike Jonze
41. Richard Linklater
42. Spike Lee
43. David Lynch
44. Wong Kar-Wai
45. Wes Anderson
46. Mira Nair
47. Andrew Stanton
48. Michael Moore
49. Mary Harron
50. Sidney Lumet
Terrence Malick.
Tsui Hark.
John Woo (putain mais il n'a pas fait que MI 2 !)

A la vue d'un top comme ça, on a de quoi se tirer les cheveux.
Snyder dans les 20 premiers. WTF...

Source
http://filmgeek.fr/2009/02/20/top-50-des-realisateurs-selon-ew/

16 avr. 2009

Posted by Yann On 4/16/2009 12:35:00 PM 0 tête(s) de smeg !

RAPIDO




La fiancée de Chucky
Malgré deux ou trois personnages et situations ratées (défauts qu'on retrouvera en plus grande quantité dans le foiré Freddy vs Jason), Bride of Chucky est toujours aussi fun, généreux et honnête. Et puis les petites références disséminées ici et là font graves plaisir !
"Fine ! Kill me ! I'll be back ! I always come back ! But dying is such a bitch !"


Massacre à la tronçonneuse (Hooper)
Re-baffe dans la gueule.Même si j'apprécie énormément le remake, cela n'a rien à voir avec le choc monstrueux de l'original. Déviant, flippant, et j'en passe.. La première apparition de Leatherface est hallucinante. Par contre juste un petite chose, Hooper n'aime pas ce film. Il voulait réaliser une comédie (on peut voir d'ailleurs une ou deux tentatives d'humour déviant) et a déchanté quand il a vu les réactions opposées à ce qu'il attendait. Après vous allez me parler d'un cinéaste génial


Nausicaä de la vallée du vent
Enorme malgré deux trois trucs confus dans le scénario. Mais c'est beau, lyrique et poétique. Miyazaki est décidemment très grand

15 avr. 2009

Posted by Yann On 4/15/2009 08:26:00 PM 0 tête(s) de smeg !

TEXAS CHAINSAW MASSACRE














Ne jamais regarder Massacre à la Tronçonneuse (l'original) seul tard le soir.

brrrr

11 avr. 2009

Posted by Yann On 4/11/2009 02:27:00 PM 0 tête(s) de smeg !

LA MANGA C'EST UN TRUC 2 FOU

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer.

6 avr. 2009

Posted by Yann On 4/06/2009 04:21:00 PM 0 tête(s) de smeg !

DBE - Rapido


Donner une note à Dragonball Régr.. euh pardon Evolution, ça serait comme noter Turkish Star Wars ou White Fire. Le spectacle est tellement involontairement nanar (ou pas..) et drôle qu'on ne peut pas souffrir à la vision du métrage, que l'on soit fan ou pas. En effet, James Wong empile tellement de scènes stupides et ridicules, que ça ne m'étonnerait pas que nanarland puisse un jour faire un article sur le film : Jamie Chung et ses fraises (on dirait une pub pour yaourts), Goku et le gel à cheveux, Ernie Hudson qui se la joue Oncle Ben's avec des sourcils blancs épais et une jarre (de riz ?), la construction d'un pont à base de cadavres (Michael Bay n'aurait pas fait mieux) et surtout l'incroyable moment fort : l'appel de Shenron avec un "Dragoooooooooooooon" ultime que n'aurait pas renié le Dark Vador de La revanche des Siths. Les acteurs sont tous plus navrants les uns que les autres et seul la plastique de Jamie Chung nous ravira. On passe ainsi 1h20 à se bidonner à la vue d'un spectacle navrant mais parfait pour une soirée bières entre potes.

3 avr. 2009

Posted by Yann On 4/03/2009 09:17:00 AM 0 tête(s) de smeg !

AEON FLUX - RAPIDO

Dans Aeon Flux, Charlize Theron se bat contre de l'herbe, fait des regards darks et enfonce ses doigts dans son dos.
Et ya des gens qu'on des mains à la place des pieds.

C'est super Aeon Flux.























Verdict : 2/10