Première expérience pour l'EF pour ma pomme, après en avoir entendu parler des dizaines de fois. Malgré quelques défauts entendus ici et là ("C'est cher cette année !"), j'entre dans la salle avec un plaisir de fanboy. L'ouverture commence avec un gros retard évidemment. Les organisateurs arrivent : discours habituel avec suçage en règle des sponsors puis viennent deux invités de marque. Franco Nero et Bruce LaBruce, que je ne connaissais que de nom. Ils parlent dans un anglais correct et compréhensible par tous (enfin je pense) et se révèlent plutôt humble et généreux avec le public. Après ces deux discours, la séance commence. Au programme : un court, un début de docu et une Avant-première.
Logorama
Petite histoire de flics, de tremblement de terre et de prise d'otage dans un monde cerné par les marques et le consumérisme, ce court-métrage qui se donne des airs de satire anti société de consommation mais ne va pas plus loin que son pitch de départ. Ca n'est pas "La grosse claque de Cannes" vantée par le prez du festival. Dommage. Il vaut mieux revoir Invasion L.A. pour un sujet parfois similaire.
John Phillip Law
Un docu inachevé sur le comédien de Barbarella, Danger Diabolik! et plein d'autres trucs super chouettes. Construit comme une discussion avec l'acteur, ce dernier se trouvait être un type chaleureux à l'écran. Dommage qu'il soit parti l'enfoiré.
Panique au village
Déçu. Le principe ne convient pas au format long. Du coup, entre deux blagues (drôles, faut pas cracher dans la soupe), le temps est looooong. Et les 25 dernières minutes ne sont pas drôle, sans compter l'épilogue carrément inutile.
Bref, pour ce baptême de l'EF, ça commence pas fort. Enfin si, j'ai vu Franco Nero. Et Monsieur notre Président était là. Pas Sarko ! Christophe Salengro ! Il a même signé un tographe à un pote.
Demain, un Fulci, un Boll et un docu sur le Vietnam sélectionné par LaBruce. En espérant que le résultat soit un cran au-dessus de ce démarrage mitigé.
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