Avec mon colloc, nous avons entrepris une intégrale de Battlestar Galactica (remake of course). On commence par (presque) le commencement, c'est à dire le 1x01. Nous avons sauté le pilote étant donné que je l'ai déjà vu 5 fois et lui 2. On connaît plutôt bien les bases de l'histoire.
Après l'attaque de la station Ragnar, la flotte est attaquée toutes les 33 minutes par les cylons. Les vaisseaux sont contraints d'effectuer des sauts PRL, ce qui empêche les hommes de dormir. Il en résulte une tension qui met à rude épreuve les nerfs des pilotes et de tout l'équipage. Les survivants commencent à comprendre ce qui s'est produit.
On commence dans le bain avec un épisode déprimant à souhait où les rescapés sont tous épuisés physiquement et mentalement. Pur récit de SF de qualité pendant 30 minutes, l'épisode embraye ensuite directement sur ce qui fera sa qualité première : poser des questions aux spectateurs. Peut-on tuer des humains parce que l'un d'entre eux est peut-être un Cylon ? C'est le dilemme auquel feront face les personnages principaux (on évitera de dire les Héros).
Une explosion à bord du Galactica anéantit une partie des réserves en eau et oblige la flotte à rechercher d'urgence une source de ravitaillement.
La particularité de cette saison est la mise en place de nombreux Loners (épisodes sans lien avec la narration principale). Water propose des thèmes inhérents à tout récit sur la survie, avec une question essentielle sur l'eau et les denrées. Les créateurs en profitent pour développer la psychologie d'un personnage torturé et ambivalent. Vraiment bon.
Alors que les réserves d'eau se font rares dans la flotte, Apollo tente de convaincre les prisonniers détenus à bord de l'Astral Queen de récolter l'eau. Cependant, la présence parmi eux d'un agitateur politique, condamné pour terrorisme, complique les plans.
Visionnage particulier puisque suivi d'un débat sur le sort réservé à des prisonniers. Alors que j'affichais ma volonté (peut-être trop naïve et humaniste) de les réintégrer au sein de la flotte (après évaluation psychologique... on sait jamais ça peut être des psychopathes), mon comparse avait une vision toute autre. C'est ce genre de discussion post-épisode qui fait de Battlestar une série si singulière. Tu m'étonnes que l'équipe de production ait été conviée à l'ONU !
Un accident dans le hangar force Starbuck à entraîner de nouveaux pilotes, ce qui lui rappelle l'entraînement de Zak Adama.
Double épisode classique (un personnage est perdu, les autres partent à sa recherche) mais aux ramifications "caractérielles" intéressantes. Starbuck y gagne en psychologie et Adama réagit de manière logique. Classique mais efficace.
Un poseur de bombe suicidaire cylon force Adama à créer un tribunal indépendant pour enquêter sur la menace cylon dans la flotte. Sur Caprica, Helo continue à chercher Boomer.
Putain d'épisode parlant métaphoriquement du McCarthysme et de l'Inquisition. La chasse aux sorcières n'est malheureusement pas assez développée (on aurait bien aimé voir des dénonciations et autres choses de ce genre). La difficulté de rythme dans la narration est un des (rares) défauts majeurs de la série : certains épisodes s'allongent, d'autres sont trop succints (Black Market notamment, dans la saison 2). A noter que le terme Litmus désigne une série de questions visant à juger favorablement ou non une personne. Bande de Communistes !
Une enquête sur Baltar est ordonnée lorsque Six apparait réellement, accusant Baltar d'aider les cylons à exterminer l'humanité et à détruire les Colonies.
Après quelques lignes de dialogue dans la mini-série et l'épisode 1, on rentre directement dans la question de la religion avec le personnage de Baltar. Incroyable de voir comment les scénaristes préparent le terrain (Gaius changera du tout au tout d'ici quelques temps) et manient avec autant d'ambiguité la question du déisme est brillante
Après l'attaque de la station Ragnar, la flotte est attaquée toutes les 33 minutes par les cylons. Les vaisseaux sont contraints d'effectuer des sauts PRL, ce qui empêche les hommes de dormir. Il en résulte une tension qui met à rude épreuve les nerfs des pilotes et de tout l'équipage. Les survivants commencent à comprendre ce qui s'est produit.
On commence dans le bain avec un épisode déprimant à souhait où les rescapés sont tous épuisés physiquement et mentalement. Pur récit de SF de qualité pendant 30 minutes, l'épisode embraye ensuite directement sur ce qui fera sa qualité première : poser des questions aux spectateurs. Peut-on tuer des humains parce que l'un d'entre eux est peut-être un Cylon ? C'est le dilemme auquel feront face les personnages principaux (on évitera de dire les Héros).
Une explosion à bord du Galactica anéantit une partie des réserves en eau et oblige la flotte à rechercher d'urgence une source de ravitaillement.
La particularité de cette saison est la mise en place de nombreux Loners (épisodes sans lien avec la narration principale). Water propose des thèmes inhérents à tout récit sur la survie, avec une question essentielle sur l'eau et les denrées. Les créateurs en profitent pour développer la psychologie d'un personnage torturé et ambivalent. Vraiment bon.
Alors que les réserves d'eau se font rares dans la flotte, Apollo tente de convaincre les prisonniers détenus à bord de l'Astral Queen de récolter l'eau. Cependant, la présence parmi eux d'un agitateur politique, condamné pour terrorisme, complique les plans.
Visionnage particulier puisque suivi d'un débat sur le sort réservé à des prisonniers. Alors que j'affichais ma volonté (peut-être trop naïve et humaniste) de les réintégrer au sein de la flotte (après évaluation psychologique... on sait jamais ça peut être des psychopathes), mon comparse avait une vision toute autre. C'est ce genre de discussion post-épisode qui fait de Battlestar une série si singulière. Tu m'étonnes que l'équipe de production ait été conviée à l'ONU !
Un accident dans le hangar force Starbuck à entraîner de nouveaux pilotes, ce qui lui rappelle l'entraînement de Zak Adama.
Double épisode classique (un personnage est perdu, les autres partent à sa recherche) mais aux ramifications "caractérielles" intéressantes. Starbuck y gagne en psychologie et Adama réagit de manière logique. Classique mais efficace.
Un poseur de bombe suicidaire cylon force Adama à créer un tribunal indépendant pour enquêter sur la menace cylon dans la flotte. Sur Caprica, Helo continue à chercher Boomer.
Putain d'épisode parlant métaphoriquement du McCarthysme et de l'Inquisition. La chasse aux sorcières n'est malheureusement pas assez développée (on aurait bien aimé voir des dénonciations et autres choses de ce genre). La difficulté de rythme dans la narration est un des (rares) défauts majeurs de la série : certains épisodes s'allongent, d'autres sont trop succints (Black Market notamment, dans la saison 2). A noter que le terme Litmus désigne une série de questions visant à juger favorablement ou non une personne. Bande de Communistes !
Une enquête sur Baltar est ordonnée lorsque Six apparait réellement, accusant Baltar d'aider les cylons à exterminer l'humanité et à détruire les Colonies.
Après quelques lignes de dialogue dans la mini-série et l'épisode 1, on rentre directement dans la question de la religion avec le personnage de Baltar. Incroyable de voir comment les scénaristes préparent le terrain (Gaius changera du tout au tout d'ici quelques temps) et manient avec autant d'ambiguité la question du déisme est brillante
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