Halloween 6 - The curse of Michael Myers
J'ai vu le Producer's cut, sans avoir vu le montage cinéma (pour ceux qui ne connaissent pas les déboires d'Halloween 6, cliquez sur le lien).
Le film est une bonne petite surprise, pas transcendante, mais qui réserve son lots de bonnes idées au scénario. Le scénariste, fan de la saga, a voulu dégager tout ce qui n'allait pas dans les épisodes 4 (tout de même assez fun si on oubliait le métrage original de Carpenter) et 5, à savoir un Myers qui fonçait dans le tas et à qui on avait enlevé toute sa dimension monolithique et froide. Myers en été venu à ressembler à Jason Voorhees, c'est dire... Bref, Micheal is back, and he is impressive.
De plus, le scénariste a la bonne idée de développer ses personnages principaux : (on en vient à dire que c'est une bonne idée tellement cela fait défaut aux films d'horreur). Tommy est un voyeur obsédé par les rites sectaires, Kara est une jeune fille (de 30 ans...) en manque d'amour paternel etc. Et les acteurs sont très bons !
Seulement voilà, en voulant trop bien faire, le scénariste a également foncé dans le gros piège, à savoir enlever toute la nature mystérieuse et diabolique de Myers. Ainsi le tueur n'est plus la figure du mal incarné, mais un pantin, le jouet d'une secte. Et le pire, c'est qu'il n'est qu'un parmi d'autres qui l'ont précédé... et qui lui succèderont. Passé ce choc, on peut savourer un film assez sympathique, à l'ambiance glauque réussie (la scène de la ferme, ou encore le plan de Paul Rudd/Tommy Doyle errant parmi les fêtards...).
Gros point noir, non pas du film, mais de la copie : la qualité. La version que j'ai obtenue étant une version officieuse, remontée à partir du montage cinéma ("bonne" qualité) et d'images de la pellicule (qualité déplorable), on peut assister à une succession de changements de formats et de couleurs, parfois au sein d'un même plan.
Exemple criant...
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