Une série de super-héros. Yeah ! Française. Ouch… Et pourtant, et pourtant.. le miracle se produit.
À la suite d’une guerre qui se déroula dans les années 1980, il fut décidé de créer une organisation afin de regrouper tous les Super-Héros et de maintenir un climat de paix : l’agence Hero Corp. Cette agence possède plusieurs sites secrets sur la planète, et nous trouvons, dans le département de la Lozère, les retraités, les mis au rancart, les démissionnaires, les démasqués, les pas-formés, les hors-normes. Coupés du monde, ils peuvent retrouver une vie calme et paisible. Vingt ans après, ce calme paisible vole en éclats lorsque The Lord, un Super-Vilain, réapparaît ! (wiki)
En voilà une idée casse-gueule qu’a eu Simon Astier, frère de, les histoires de super-héros n’étant jamais vraiment réussies autre part que sous format comic-book. Au cinéma, il y a les Spider-Man de Sam Raimi, Batman returns de Burton –et à la limite les Nolan-, les Indestructibles de chez Pixar, le Superman de Donner et dans une moindre mesure, le Hulk de Ang Lee et les X-Men de Bryan Singer. Et à la TV ? Heroes échoua au bout de quelques épisodes, Lois&Clark avait son petit côté kitsch pas désagréable mais qui fut aussi le principal défaut de la série, au même titre que Hulk avec Ferrigno, les Batman d’Adam West n’en parlons pas. Bref, à la TV il manquait une vrai œuvre divertissante, bien écrite et ambitieuse. Hero Corp est là.
Pourtant, ça n’était pas gagné. En effet la première saison traîne beaucoup en longueur en retardant la résolution de nombreux enjeux. De plus, le budget que l’on devine minimaliste (aux alentours d’1 million d’euros selon diverses infos sur internet) impose de nombreuses restrictions, comme les super pouvoirs. Mais il y a un côté attachant vraiment plaisant surtout que Simon Astier est loin de se foutre de notre gueule. Déjà, parce que la série est drôle et jamais cynique. On se marre quand on découvre le nouveau pouvoir de Captain acid, quand Captain Cold utilise son don, quand on découvre que les super-héros forment une sorte de société secrète se réunissant dans des galeries souterraines, quand on entend les noms francisés des personnages (Mique, Sten, etc.). Et le faible budget n’empêche pas Astier de vouloir une série ambitieuse, dès sa deuxième saison.
La nouvelle mouture de Hero Corp sent la maturité. L’écriture et la narrations sont plus travaillés. Les personnages développent un vrai background au fur et à mesure de l'histoire. Et, avec un budget similaire à celui de la première saison, Astier réussit à nous mettre beaucoup plus dans les mirettes au niveau Prod. Design. Plus drôle, plus ambitieuse, mieux écrite, cette saison 2 est vraiment enthousiasmante. Si bien que le cliff’ final nous déchire un peu le cœur, puisqu’on sait que la fin de l’histoire n’est pas pour tout de suite…
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