LA COLERE DE KHAN
Khan, chef d'une bande exilée sur une planète isolée dans un épisode de la série télé cherche à se venger de Kirk qu'il juge responsable de sa condition.
De prime abord, ce second épisode de Star Trek version grand écran paraît être une légère redite du premier épisode au niveau de ses personnages : Kirk vieillit et n'est pas heureux en dehors de l'Entreprise, Spock trace sa propre voie etc. Cependant il prend rapidement sa propre route pour nous conter non pas le désir de vengeance d'un dictateur rescapé d'une guerre eugénique (enfin pas seulement), mais est en fait une métaphore... de la crise de la quarantaine. Je m'explique
Spoiler...
Le début du film est en fait l'anniversaire de Kirk. Un passage vers une nouvelle période. Le capitaine de l'Entreprise prend cela comme une destinée funeste inéluctable et non pas comme
possibilité de renouveau, comme le fait remarquer indirectement Spock, qui est en fait l'autre facette de Kirk, un côté plus tourné vers l'action. En cela, le scénario prolonge les thèmes du premiers films en creusant un peu plus la dualité de chaque être humain : Spock est le côté logique, Kirk est le côté pragmatique. Et la mort de Spock sera un évènement déterminant puisque face à la mort de l'être cher, Kirk prendra conscience de cette facette, l'intégrera, et renaître. Ses derniers mots seront d'ailleurs : "I feel young" pour contredire le sentiment de vieillesse du début. On peut noter que les lunettes offertes au début sont brisées à la fin du métrage.
Fin du spoiler
Le film est donc plutôt glauque et brasse des thèmes inhérents tels que la mort, le destin, l'exil et la vieillesse mais également la vengeance. La vengeance d'un Homme fou, qui poursuit une chimère, qui veut se venger d'un Homme qu'il juge responsable de son état (d'ailleurs Khan ne lit-il pas Moby Dick dans lequel Achab poursuit sans relâche un cachalot qui lui a arraché une jambe ?)
On pourrait cependant reprocher au film quelques éléments un peu too much, surtout le programme Génesis. Un si petit machin qui fabrique des forêts et des lacs en 2 heures sur une planète entière est quand même un peu invraisemblable. Mais La colère de Khan reste un très bon film, pas au niveau du premier Star Trek qui prenait clairement aux trippes, mais l'intelligence de son propos et l'émotion de la dernière scène finissent par convaincre le spectateur.
De prime abord, ce second épisode de Star Trek version grand écran paraît être une légère redite du premier épisode au niveau de ses personnages : Kirk vieillit et n'est pas heureux en dehors de l'Entreprise, Spock trace sa propre voie etc. Cependant il prend rapidement sa propre route pour nous conter non pas le désir de vengeance d'un dictateur rescapé d'une guerre eugénique (enfin pas seulement), mais est en fait une métaphore... de la crise de la quarantaine. Je m'explique
Spoiler...
Le début du film est en fait l'anniversaire de Kirk. Un passage vers une nouvelle période. Le capitaine de l'Entreprise prend cela comme une destinée funeste inéluctable et non pas comme
possibilité de renouveau, comme le fait remarquer indirectement Spock, qui est en fait l'autre facette de Kirk, un côté plus tourné vers l'action. En cela, le scénario prolonge les thèmes du premiers films en creusant un peu plus la dualité de chaque être humain : Spock est le côté logique, Kirk est le côté pragmatique. Et la mort de Spock sera un évènement déterminant puisque face à la mort de l'être cher, Kirk prendra conscience de cette facette, l'intégrera, et renaître. Ses derniers mots seront d'ailleurs : "I feel young" pour contredire le sentiment de vieillesse du début. On peut noter que les lunettes offertes au début sont brisées à la fin du métrage.
Fin du spoiler
Le film est donc plutôt glauque et brasse des thèmes inhérents tels que la mort, le destin, l'exil et la vieillesse mais également la vengeance. La vengeance d'un Homme fou, qui poursuit une chimère, qui veut se venger d'un Homme qu'il juge responsable de son état (d'ailleurs Khan ne lit-il pas Moby Dick dans lequel Achab poursuit sans relâche un cachalot qui lui a arraché une jambe ?)
On pourrait cependant reprocher au film quelques éléments un peu too much, surtout le programme Génesis. Un si petit machin qui fabrique des forêts et des lacs en 2 heures sur une planète entière est quand même un peu invraisemblable. Mais La colère de Khan reste un très bon film, pas au niveau du premier Star Trek qui prenait clairement aux trippes, mais l'intelligence de son propos et l'émotion de la dernière scène finissent par convaincre le spectateur.
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