Je n'aime pas Wes Craven. Le "réalisateur", trèèèèèèèèès loin de mériter son titre de maître de l'horreur, n'a réalisé que deux bons films dans sa carrière : Scream et Les griffes de la nuit. Le reste de sa filmo est une succession de patchworks navrants, mal torchés, et branleurs (littéralement).
Et ce dès La dernière maison sur la gauche, son premier film, péloche chiante, vulgaire et filmée comme un porno soft des seventies. L'annonce d'un remake m'énervait profondément, puisqu'elle rajoutait une couche dans l'inutile culte qui entoure le film original de Craven. Et bien heureusement, cette nouvelle mouture de La dernière maison sur la gauche enterre considérablement l'original.
Premier gros point positif, le développement des personnages. Dans l'original, il n'y avait aucun sentiment. On suivait (avec douleur...) des personnages empêtrés dans une histoire prometteuse mais avec un tel refus d'émotion que ça en devenait frustrant. Il faut voir cette scène où le père de famille s'amène avec une tronçonneuse pour voir de quoi je parle. Dennis Iliadis a compris qu'un film d'horreur passe avant tout par ce que peut ressentir le spectateur et développe ses personnages en leur donnant une consistance et un réalisme inattendus. Cela me fait penser à 28 semaines plus tard où le réalisateur donnait volontiers une consistance à ses personnages que Danny Boyle a refusé dans 28 jours...
Ensuite, là où Craven torchait ses scènes à la va vite, en brandissant sa caméra n'importe comment, Iliadis lui adopte un vrai sens cinématographique à ses images. Il choisit de filmer toutes les atrocités (et ça y va...) du film de façon brute et sans concessions. Il prend d'ailleurs un recul heureux dans sa dernière partie où le spectateur ne sait plus vers qui donner son empathie.
Enfin, ça charcle à tous les niveaux ! Finis le soit-disant "outrageant" spectacle de l'originale qui ne ferait pas peur à ma petite soeur. Ici, on a le droit à une violence inouïe (et jamais cautionnée...) qui vous fera prendre un pied monstrueux, surtout dans la seconde partie. Et la séquence finale fera parler d'elle pendant un certain temps.
Si au final le film accuse quelques défauts mineurs (notamment une baisse de rythme hallucinante lors des 10 dernières minutes où Iliadis se sent obligé de filmer des couloirs pour remplir son film) et un côté "la famille unie survit" un peu agaçant, on est face à une péloche nerveuse, violente et jubilatoire. Si vous avez 7€ en poche, vous savez comment les dépenser. Décidément après l'excellent La Colline a des Yeux d'Alexandre Cocoricooo Aja, les films de Craven ne sont supportables que remakés. Vivement le remake des Griffes de la nuit tiens !
Premier gros point positif, le développement des personnages. Dans l'original, il n'y avait aucun sentiment. On suivait (avec douleur...) des personnages empêtrés dans une histoire prometteuse mais avec un tel refus d'émotion que ça en devenait frustrant. Il faut voir cette scène où le père de famille s'amène avec une tronçonneuse pour voir de quoi je parle. Dennis Iliadis a compris qu'un film d'horreur passe avant tout par ce que peut ressentir le spectateur et développe ses personnages en leur donnant une consistance et un réalisme inattendus. Cela me fait penser à 28 semaines plus tard où le réalisateur donnait volontiers une consistance à ses personnages que Danny Boyle a refusé dans 28 jours...
Ensuite, là où Craven torchait ses scènes à la va vite, en brandissant sa caméra n'importe comment, Iliadis lui adopte un vrai sens cinématographique à ses images. Il choisit de filmer toutes les atrocités (et ça y va...) du film de façon brute et sans concessions. Il prend d'ailleurs un recul heureux dans sa dernière partie où le spectateur ne sait plus vers qui donner son empathie.
Enfin, ça charcle à tous les niveaux ! Finis le soit-disant "outrageant" spectacle de l'originale qui ne ferait pas peur à ma petite soeur. Ici, on a le droit à une violence inouïe (et jamais cautionnée...) qui vous fera prendre un pied monstrueux, surtout dans la seconde partie. Et la séquence finale fera parler d'elle pendant un certain temps.
Si au final le film accuse quelques défauts mineurs (notamment une baisse de rythme hallucinante lors des 10 dernières minutes où Iliadis se sent obligé de filmer des couloirs pour remplir son film) et un côté "la famille unie survit" un peu agaçant, on est face à une péloche nerveuse, violente et jubilatoire. Si vous avez 7€ en poche, vous savez comment les dépenser. Décidément après l'excellent La Colline a des Yeux d'Alexandre Cocoricooo Aja, les films de Craven ne sont supportables que remakés. Vivement le remake des Griffes de la nuit tiens !
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